En Espagne

   EMBED

Share

Preview only show first 6 pages with water mark for full document please download

Transcript

Directeur : Antoine TURMO Adresse : VI’ Union Régionale C. N. T. Bonrse du Trava i1 Place Saint-Sernin TOULOÜSE (H.-G.) * ABONNEMENT A n n u e l............... 20, U0 F Semestriel . . .. 10,40 F Paiements: Celma Michel, 4, rue Belfort, Toulousc. C.C.P. N° 952-38 HEBDOMADAIRE N‘ 123 ♦ ORGANE DE LA VI* UNION REGIONALE DE LA 10 MAI 1964 C. N. T. F Prix : 0,40 F A BRUXELLES : ó d it ñ - ú a l SITUOTION EXPLOSIVE ENTHOUSIASTE MEETING EN ESPAGNE CONTRE L ’ EX TR A D ITIO N D’ AR AR C A I ES nouvelies qui arrivent d’Espagne et que publie parcimionieu.sement ia Prcsse mondiale, font état d’une croissante agitation -* sociale. Les grèves dans les mines se succèdent; le malaise en Catalogue, dans le Pays Basque, dans les Astúries, augmente de jour en jour. On s’attend à l'éclatement de plusieurs conflits le pre­ mier ma.i Quelles sont les causes de ce rebondissement spectaculaire de l’agitation sociale, surtout dans les mines, en Espagne ? II y en a plusieurs. D’ordre politique d’abord : la classe ouvrlèrc ayant pris conscience que c’est elle, et seulemcnt elle qui peut renverser la dictature, agissant dans le cadre de l’Alliance Syndicale ne cesse d’exiger la liberté d’association, qui signifierait l’effondrement de l’appareil vertical du « syndicalisme » officiel. D’ordre économique ensuite : les mineurs exigent une augmentation des salaires en rapport avec ce qu'est l’élévation du coüt de la vie. D’ordre social et humain : les deux tiers des mineurs sont victimes de la silicose, à un degré assez avancé. Le régime n’a rien prévu pour garantir à ces hommes et à leurs famílies un moyen quelconque de subsistance, quand ils ne pourront plus assumer un travail régulier. La dictature pourra difficilemcnt faire face à ce soulèvement massif du monde ouvrier, sourtout s’il se déploie dans plusieurs regions. A Rio Tinto —. Huelva — la situation semble s’améliorer, gráce aux promesses faites aux mineurs. Les mines de Rio Tinto, Nerva et de toute cette contrée, sont des plus terribles. Ce sont des mines de cuivre, particulièrement meurtrières : à 30 ans, l’homme qui 'y travaille, victime de la silicose ou de la tuberculose, est perdu. Par contre, à Puertollano, au Pays Basque, à Léon et aux Astúries, les grèves se multiplient, bloquant plusieurs zones. Les arrestations aussi se multiplient. On parle de centaines de mineurs arrétés. Comment pourrait-il en ètre autrement, quand six ugetistes ont été arrétés pour le CRIM E d’avoir envoyé une lettre signée de leurs noms au Ministre de l’Information, en exposant certains faits ? Si pour l’envoi d’une lettre on emprisonne six hommes, que ne fera-t-on pas si on peut les taxer de meneurs de grèves ? Le gouvernement sent le terrain glisser sous ses pieds. II est disposé à faire certaines concessions — fa it inouï en Espagne. Mais il sait qu’il ne peut aller trop loin dans ces concessions, parce que la classe ouvrière ne pense pas s’arréter. L ’enjeu principal — et considérable ! — c’est la liberté syndicale. Sur ce front, l’union des travailleurs est complète. Chrétiens, communistes, socialistes, anarchistes, sont unis pour la demande de ce droit essentiel. Et ceux qui n ’appartiennent à aucun mouvement et ne se lalssent orienter par aucun, la veulent aussi, car ils savent très bien que tant qu’il n’y aura pas en Espagne comme organisation syndicale que la C.N.S., les ouvriers seront livrés pieds et poings liés aux caprices du capitalisme et à la violence de l’Etat. Cette revendication anachronique dans un monde civilisé, est, cependant, la plus importante pour la classe ouvrière espagnolc et celle qui réunit le plus de suffrages, car il n’y a personne pour s’y opposer — sauf, évidemment, la « Guardia civil », la Pólice armée et toutes les forces d’ORDRE que le gouvernement franquiste masse contre les grévistes, là ou éclate un conflit. On a l’impression très nette d’étre à la veille d’événements gra­ ves et importants. D’autres symptòmes étaient notre convicïon. Par exemple, le fait que, selon la Pres se française, Dionisio Ridruejo, ancien « camisa vieja » de « Falange * passé à l’opposition et qui, après Munich, s’était réfugié en France, se soit décidé à revenir en Espagne, à Madrid, ou Q a été arrèté. Pour ces hommes, qui lièrent leur sort à celui du franquisme, le passé pèse lourdement. Ils ne peuvent se refaire une virginité qu’en abattant tous leurs atouts, et cela ils le feront quand ils estimeront que le régime n’en a pas pour longtemps... Quand Ridruejo... et une bonne partie de l’Eglise, s’engagent dans une lutte ouverte, il faut penser que le glas du franquisme, pour des causes múltiples, n’est pas loin. Mais l’effort décisif, fait peut-ètre de beaucoup de sacrifices, c’est seulement de la classe ouvrière qu’il peut venir et qu’il viendra. et «m tre l ’ Espacjne franquiste Poursuivant la campagne de protestation contre l ’éventuelle extradition du jeune li bf rt aire espagnol Francisco Abarca, détenu depuis plus de six mois à Bruxclles en vue d’extradition, suite à la de­ mande des autorités helvètiques, le Comité d’action contre 1e néo-colonalisme et le fascisme avait invité la population bruxelloise à maniíester la solidarité avec l ’antifran- demandes d'extradition rejetées, nous avons aussi constaté comment certains pays ct gouvernements s’y sont pris pour que les proscrits réclamés soient enlevés de forcé, en usant de mo/ens peu conformes aux rfcgles du droit d'asile. » Nous sommes ici nombreux, poursuit le président, pour défendre la peau d’un homme, je le répéte. et aussi pour défendre le droit d’asile. « Je n'ai jamais compris comment a t on pu laísser subsister un régime fasciste comme le régime espagnol après le 8 mai 1945, mais je considère qu’unç honte de vingt-cinq années nous poursuit. On dirá que c ’est peut-ètre du sentiment, je ne sais pas, mais chaqué fois que je fiarle avec un réfugié espagnol, j ’éprouve un sentiment de culpabilité et de ma part et de la part de tous les démocrates de l’ensemble de l’Europe. » Le régime franquiste vient de féter les vingt-cinq années de paix sociale ! Nous savons ce que cette paix-lá veut dire; la paix des matraques; la paix des emprisonnements et la paix des tortures. » II faut étre courageux comme le sont les Espagnols, pour réaliser des grèves comme nous le voyons depuis quelques années sous un ré­ gime oú la gréve est considérée comme un délit de rébellion. » Debunne s’en prend ensuite au prétendu syndicalisme espagnol. ins­ trument au service exclusif du ré­ gime autoritaire, mais en aucun cas La Présidence du meeting. quiste Abarca, mais aussi pour protester contre les accords qui se négocient avec l’Espagne d ■ Franco. C’est dans la salle de la Madeleine, comble, que le président, le député socialiste Guy Cudell, ouvre la séance et signale le motif de la reunión. « Nous sommes ici surtout pour défendre la peau d’un homme, dit-il, et croyez que l’expression n’est pas trop forte, méme si nous avons la presque conviction que si Abarca était livré à la Suisse, le gouverne­ ment suisse ne le livrerait pas à son tour à l’Espagne de Franco. Toutefois, ce n’est qu’une conviction, et pour cette raison nous nous devons de tout faire et tout mettre en oeuvre afin d’empécher qu’Abarca ne soit livré, car ces derniéres an­ nées il se passe bien des choses bizarres dans le domaine des extraditions et si nous avons vu des car le droit d’asile, camarades, c ’est le droit d’asile, et nous devons le dé­ fendre non pas seulement pour les gens comme Abarca parce qu’il a notre sympathie, mais nous devons le défendre pour tous les hommes méme pour ceux qui ont des idées autres que les nótres; nu-me qu’ils soient nos adversaires idéologiques. » La parole est donnée à Georges Debunne, présidt-nt de la Céntrale genérale des Services publics, affiliée à la F .G .T .B ., qui s’en prend d’emblée aux pays democràtiques qu’il considere responsables de la survivance d’un régime aussi odieux comme celui que subit le peuple espagnol. Facsímile d’une affiche múrale. l’organisme de défense des travail­ leurs. Là aussi, nous devons étretrès vigilants, car ce prétendu syn­ dicalisme tente de s’infiltrer dans certains organismes internationaux et nous, syndicalistes, nous ne pouvons admettre que cette organisa­ tion qui n’a rien d’une organisation syndicale des travailleurs puisse par(Suite en p ag e 8.) Dans le cadre de l’amnistie générale, on accorde aux exilés espagnols un délai de huit mois pour se mettre en régle. E c h o s . . . de ELUCUBRATIONS DE CROYANTS. — Que d’enseignements, vrais ou faux, sont répandus par la presse; la plupart sont interessés et d’autres se présentent pour l ’amélioration des humains. Cette amélioration peut ètre virtuelle, mais aussi factice; pour faire admettre cette dernière comme réelle, que de boniments, de fables plus ridícules que plausibles sont employés pour que des cerveaux, qui ne savent pas réfléchír, acceptent toutes sortes de croyances. II arrive souvent que les .propagateurs de diverses croyan­ ces soient en contradiction, ce que presque toujours, les croyants ne savent distinguen Tel est le tbème de ces propos. J ai l’occasion de parcourir « Le Moniteuur du règne de la justice ». C'est un journal bimensuel qui se prétend philanthropique et humanitaire. Les divers articles de ce Jour­ nal contiennent une permanente propagande pour les‘ croyances chrétiennes sans pour cela que les animateurs et rédacteurs veuillent s’assimiler à diíiérentes églises : catholiques, protestantes ou autres; ils reflètent une secte chrétienne, comqje il y en a en assez grand nombre. Cette secte a, comme livr=s de prédilection : la Bible et les évangiles; pour cencentrer ces derníers, elle a rédigé un ensemble d’ouvrages reu­ nís sous le nom de « Messager de l’Eternel ». Par ailleurs, pour la propagande, le journal se présente d’une façon assez attravante; les rédacteurs, a esprit assez curieux, font la cueillette dans un grand nombre dy revues et journaux de plusieurs pays, de nouvelies presque toujours intéressantes, qu’ils reproduisent, suivies de commentaires favorables à leur thése. Mais comme je le releve dans l’excés de cette propagande, des contradictions se présentent. Ainsi, dans un dernier numero du « Moniteur... » voici ce qu’il en est ; (Suite en page 2.) — Après 25 ans, il estime que 8 mois c’est trop court. C O M ME N T A I R E S ¿&z<* */m Echos... de Presse E LNIUD EUJU S T IC U IM M IIE N E 1 (Suite d é la p ag e 1) T E R R E SU R PEU PLEE D URANTE naucho tiempo, una de las frases que usábamos con énfasis, cuando de juzgar a los verdugos de pueblos se trataba, era: No escapará al inexorable castigo de la justicia inmanente. En el fondo, era una idea religiosa, adoptada por numerosos ateos. Pero esta idea, pese a su fondo deista, se apoyaba sobre he­ chos: hubo un tiempo en que los hombres se hacían los brazos ejecutores de esa justicia inmanente. Hubo un tiempo en que los nihilistas rusos ajusticiaban implacablemente los prefectos de policía zaristas, los generales y los zares. En que Cánovas pagaba, por la justicia inmanente ejercida por un Angiolillo, los suplicios de Montjuich y los fusilamientos; en que el propio verdugo que aplicara las torturas __ pálida muestra de lo que habían de ser más tarde los suplicios de que fueron víctimas los anti-nazis y los judíos en Ale­ mania y los «rojos» en España — encontraba un Sempau para hacerle pagar caras sus fechorías. En que León Czolgosz vengaba en Mac * Kinley las masacres de ohreros en el Massachussets a Anales de siglo, y en que Kurt Wilkens y Simón Radowitzki se convertían en vengadores de los obreros argentinos, inmolados por los militares que el capitalismo convertía en ejecutores de sus altas obras. ...Hubo un tiempo en que existía una solidaridad internacional y una vibración en las conciencias; en que en la raza humana se encontraban ejemplares de místicos, de iluminados o de justicieros, que no podían vivir sin aplicar por su mano la justicia inmanente que olvidaban los dioses. Después de los horrores impunes de Auschwitz, de üachau, de Mauthausen, de Buchenwald; después de los refinamientos de cruel­ dad apenas imaginables de las hordas fascistas, llámense éstas «arditi», W haffen S.S. o falangistas, el sentido de la justicia, inma­ nente o no, ha desaparecido de la faz de la tierra. Y además, en la era del átomo y los viajes interplanetarios, el sentido de lo universal se ha perdido, por extraordinario y contra­ dictorio que ello parezca. Un hombre puede ser un asesino en Madrid, en Argel, en Leopoldvjlle o en Río de Janeiro y, salido del lugar de sus fechorías, es un ciudadano absolutamente respetado. Lo que haya hecho fuera de los países que visita, a nadie le interesa. Hasta el sentido de lo humano vamos perdiendo. E l lector se preguntará: ¿A qué vienen todas estas elucubraciones? Ellas son el producto de una hora de recapitulación amarga, con­ trastando el pasado con el presente, y después de haber oído, por la radio, una conferencia de Prensa. E l que la daba, contestando con descoco, cinismo y violencia, a las preguntas de los periodistas, era el señor Lacerda, artífice del golpe de Estado fascista del Brasil, que viaja tranquilamente por Francia en este momento, dejando que sus satélites efectúen en el país la «depuración» que exigen los intereses capitalistas americanos y brasileños, de los que el ex-comunista es hoy servidor fiel e «ilustrado». Nadie le ha escupido el rostro; nadie le ha dado un puñetazo reparador; nadie le ha mostrado, por lo menos, que se le desprecia... Aunque el desprecio sea proyectil muy dulce. No hace muchos meses, viajó también tranquilamente por F ra n ­ cia, estuvo incluso en Toulouse, otro hombre siniestro, cuya persona queda indisolublemente ligada al recuerdo del sacrificio, de la inmo­ lación cruenta de Patricio Lumumba y sus desgraciados compañeros Oklto y M’Bolo. Nos referimos a Moisés Tshombé, mastín del capitalismo belga, que creyó suprimir, en la persona de Lumumba, la revolución africana. Lo asombroso del caso, por no decir lo vergonzoso, es que los pro­ pios comunistas, que han clamado por el asesinato de Grimau; que ven diezmadas sus filas en el B rasil por el traidor Lacerda; que han manifestado más o menos simpatía por Lumumba, llegando hasta acoger en la U .R.S.S. a su viuda y a sus hijos, no han sentido ningún deseo de convertirse en los brazos ejecutores de esa famosa justicia inmanente, mito de nuestra juventud, hoy definitivamente destruido. Y , sin embargo, buscaron y encontraron el brazo ejecutor para suprimir al viejo Trotzki, el hermano repudiado, yendo a buscarle hasta Méjico para asesinarle. En su feroz venganza, no se contenta­ ron con inmolar a Trotzki, sino que la persecución m ortífera se extendió hasta el propio hijo, salvándose por milagro la compañera. Y el odio a los hermanos enemigos les llevó a utilizar los propios acontecimientos de España para asesinar a Nin, para asesinar a Bernéri y a Barbieri... ¡E l brazo de Moscú era largo entonces!... Ha sido corto para vengar a Grimau, a Lumumba, para llegar hasta los que asesinan, encarcelan y deportan a sus compañeros en el Brasil. Y a los que no son sus compañeros, que el terror negro es ciego y brfjo el epígrafe de «comunistas» son todos los hombres de izquierda los incluidos en la destrucción sistemática. E l principio de justicia que armó los brazos de Harmodio y de B rutus; que inspiró a Angiolillo, a Radowitzki y a K u rt Wilckens, se evaporó en humo por las chimenas de Auschwitz; fue sepultado en las ruinas del Ghetto de Varsòvia. E l mito de la justicia inmanente pertenece al conjunto de viejas ideas del humanismo asesinadas por los hombres. Federica MONTSENY d e l eam hm En España, el profesorado d e la escuela católica, antes prepara un discípulo profundam ente fanático, q u e uno m edianam ente culto. L a cap a d el cura español, es el ropón q u e se le p on e a un mulo falso. A C uando e l fascism o se hunda, los esperpen tos d e l falangism o nos brotarán a cada paso. S oberbia e hipocresía, h e ah í las m ejores arm as d e q u e dispone el Dans la revue « Vie et Santé » de décembre 1963, dans le « Propos du mois », nous rtouvons un article dont nous citons les ligues suivantes : « Fin juin de cette annéc, la po­ pula t ion mondiale s’élevait à 3.180 millions d’habitanls. L ’Asic est de beaucoup le continent le plus peuplé, avec 1.800 millions d’habitants (les 56 % de l’ensemble). La Chine víent en tete des nations avec 731 millions djliabitants. L ’cxcédent des naissances sur les décés se monte, pour la terre entière, à plus de 130.000 par jour. » Naturellemcnt, les spécialistes se pcnchent sur les problemes que pose l’aeeroissement rapide de la population. Leurs estima; ions sont variables : l’hypothcse la plus basse prévoit pour l'an 2000 une population de 4.880 millions d’habitants (avec 2.890 millions pour l’Asic sans l’ U .R .S .S .). Entre les deux se placte I'hypothfcsc moyenne, avec un cnaemhle de 6.297 millions (3.870 millions pour I’Asic). Mais tous sont d’accord pour admctlre que des mesures doivent ètre prises pour une limitation réellc dts nais­ sances, car le globe terrestre n’est pas extensible et ses ressourees ne sont pas inépuisablçs. » Les premiers commentaires de cet article sont vraiment humanistes : Dcpuis quelque temps déjà, très nombreux sont les hommes qui se penchant sur le probléme de la natalité, prévoysint à brève éehéanee une telle surpopulation de la pla­ ñóte, que la question demande une solution que jusqu’ici personne n'a encore pu trouver. Si l'on pense que sur les trois milliards d’habitants actuéis de la terre, les deux tiers se trouvent démunis du strict nécessaire, en particulier dans le domaine alimentaire, on comprend que la question devient angoissante pour tout étre intel·ligent. L ’article dont nous citons l’extrait ci-dcssus fait mention de di­ verses propositions pour arriver à la limitation des naissances. Jusqu'ici, toutes ces suggestions se sont avérées sans effet, n’ayant jamais pu réaliser l'unité entre les différentes idees polítiques, social-s, religicuses et morales. Mais par la suite pour cause de propager les croyances, les commentaires réfletent les enseignements évangéliques. Je ne puis les citer. tous, concernant l'article ci dessus, car une page entière d’ « Espoir » ne suffirait pas, mais je trouve bon d’e ¿ donner deux extraits, dont le dernier est assez long et se présente sous forme de fable, plutót ridicule. et en contradiction avec les premiers commentaires : Lorsque le premier couple humain fut place sur la terre, il lui fut dit : « Croissez, multipliez et remplissez la terre. » II s’agissait done d’un but. Cela impliquait également de la part du Créateur que des dispositions seraient prises, et d’une efficacité entière, pour que le but, une fois atteint, cette proeréation s’arréte. Une autre classe de personnes, annoncée par les Ecritures, est maintenant en formation. Elle est nommée Armée de l’Etem el. Elle Tor­ mera la base de la nouvelle terre, soit d’une nouvelle société humaine, obispado d e Iberia para continuar bañándose en ese m ar d e sangre y lágrimas q u e ellos mismos, d esd e luice 25 años, ayudaron a llenar. A L os ensotanados qu e, d esd e las em isoras españolas, nos propagan a todas horas e l muchísimo amor q u e Cristo expandiera por hacer e l bien, son los eternos Judas que, en tod os los siglos, se hubieron d e convertir en los fervien tes m ante­ n edores d e las m ás abyectas ti­ ranías. Dionisio CRESPO. qui verra revenir par la résurreetion, génération après généraiion, les humains descendus dans la tombe. lis pourront er.ñn eonnaitre la lumièrç et mareher vers la vie éternelle sur la terre. Ce sera le temps du rétablissement de toutes ehoses, annoncé par les hommes de Dieu d'autrefois. LE RETABLISSEM EN T DE L'HOMME II est dit qu'en ce moment-lá, Ies hommes ne se marieront plus et ne seront plus donnés en mariage. Le Christ a dit que dans la rcsurrection, la question des sexes est résolue car tous Ies habitants de la terre seront appelés à devenir des fils de Dicu. Le probléme de la surpopulation sera done totalcmcnt resolu d'une nianiérc tcllcmcnt grandioso qu'il apparait comme une íiction et une impossibilité à 1' ¡mínense majorité des humains. On pourrait objeeter qu'il n'y aura pas assez de place sur la terre pour reeevoir toutes les générations de ressuscités. Soyons plein'ement assurés que le Créateur, qui a prévu un plan si merveillcux, a pensé à tous les dct’uils. N'oublions pas que, dans la nouvelle terre. le rétablis­ sement de toutes ehoses raménera toute la plañóte ó la conditinn para, disiaque dans laquellc furent places nos premiers parents. lis perdirent ectte situation en ehoisissant la voie de l'égoisme. C est ainsi que (comme il est écrit) par la désobéissance d’un seul, la mort s’est étendue à tous lcs_ hommes; mais par Pacte de justice d’ un seul, le Christ, tous seront ramenés de la tombe. La Bible dit : « Comme tous meurent en Adam, tous ressusciteront en Christ. » N’oublions pas non plus que la terre, redevenue le paradis, sera capable de reeevoir les quelque 25 à 30 milliards d’étrcs qui ont existé sur la pianéte. Un ealeul assez ra­ pide permet de trouver que, lorsque toutes les parties sèches de la Terre seront transformées, revétues et sous la bénédiction qui fera disparaitre les chaleurs et froids exccssifs, ainsi que toutes les intemperies, lorsque le fruit sera devenu la nourriture essentiellement et finalement unique des humains, les 30 milliards d'habitants pourront encoré avoir chacun 4.000 mèlres carrés de tçrrain à disposition. Ainsi les croyants qui prédisent ce qu’il adviendra dans un temps certainement pas trop lointain, puisqu'ils prévoient que la nouvelle terre ne sera peuplée que de 30 mil­ liards. de ressuscités, ce qui fait qu’avec les populations précédentes disparues et celles contemporaines qui disparaitront, cette quantité an­ noncée ne peut tarder à étre dépassée. Que de telles histoires soient fantasques, il n ’empéche qu'il est bon de s’en servir pour que les bonimenteurs soient tournés en ridicules et que nous sachions à quoi nous en tenir. ENCORE SUR LA SCIENCE MALFAISANTE. — La Science se manifesté diversement sur les nom­ breux aspeets de la vie; souventes fois avec boqheur, d’autres fois non seulement désagréablement mais dangereusement. Comme preuve, je fais eonnaitre une partie de l’information que j ’emprunte à « Constellation », n° 178 , sous le titre : DE L ’HOMME A BESOIN SON P IR E ENNEMI L ’INSECTE : Depuis la fin de la derniérq guerre, voici que les savants poussent un nouveau cri d’alarme. Ce n’est plus : « Guerre aux insectes ! », c’est « Attention aux insecticides ! » Maniés sans précautions suffisantes. Ies plus Utiles et mime les moins toxi­ ques d’entre eux peuvent engendrer des eyeles infernaux de misóre et de mort... ••• Que l’on ajoute à tous ces périls la pollution des rïvières. qui entraínq la fin puré et simple de certaines espéces de poissons; l’appauvrissement des sois par la mort des vers de terre. qui jouent un role essentie] dans Ieur aération (un seul ver de terre donne de l'air à plusieurs tonnes d'humus chaqué jour), la raréfaction des petits mammifóres, tel l'éeureuil qui est réduit aux abois faute de pouvoir faite ses habituelles provisions d'hiver en baies et en graines; enfin la fuite des oiseaux loin des zones empoisonnées, «n comprendrà le cri d’alarme que vient de laneer Rachel Carson : « L'emploi abusif des insecticides est comme la tunique de la légende qui brúlait tous eçux qui la revétaient. Si l’homme n'e prend pas garde aux toxiques qu’il répand sous pretexte de sauver ses cultures, il y aura demain des printçmps sans bourdonnements d'insectes, s a n s chants d'olseaux, et méme sans ficurs, puisque quantité d’entre ellcs ne sont fécondées que par les in­ sectes. Le solcil brillcra sur d'es avril sans vie, de belles saisons de mort. » II faut que l'homme change ses méthodes de lutte eontre I’insccte, qu’il trouve des proeédés capablcs de respccter l’équilibre biologiquc general d’un monde oü il n’cst que le dernier venu. Son plus ancien et plus nnturcl allié, c’est l'oiseau. Miehelet disail déjà que, sans les oiseaux, les in­ sectes nous auraicnt ravi la suprématie terestre. L ’hirondelle avale 2.000 moustiques par jour, le « faucon de nuit » américain 500 moustiques et 60 sauterellcs géantcs ! On trouve couramment, dans l’estomac d’un moineau, 600 chcnilles et 200 larves, dévorées en moins de dix-huit heures. DU MIEL QUI TUE Le médecin était pcrplexe. Comment un enfant pouvait-il avoir été empoisonné par une simple tartine de miel ? Pourtant, pris de fiévre, puis sombrant dans le delire, il s'en était fallu de peu qu’il n’en meurc. L’analyse révéla que le miel — un excellcnt produit naturcl des BassesAlpes — avait été fabriqué par des abcilles qui butinaient réguliérement dans un champ de colza. Lá était 1 explication de ce mal inystérieux. L ’élevage des abeilles, un des plus vieux métiers de France, traverse en ce moment une erise grave par suite de l’emploi imprudent de ccrtains insecticides qui transforment les végétaux en véritables poisons. Les fleurs de colza attirent tout particuliórement les abeilles, en raison de l’excellent néctar qu’elles en extraient. Or. quinze jours après le traitement d'un champ avec un pro­ duit à base de phosphore, toutes les larves d'une ruche voisine peuvent étre infectées. En 1954. dans la seule région parisienne, 20.000 colo­ ides d’abeilles ont été anéanties de la sorte. On a suggéré de déplacer les ruches, mais les abeilles, quitte à faire un plus long parcours, retournent obstinément aux champs de colza, dont rien ne Ieur indique le pouvoir maléfique. E t, une fois passé dans Ieur miel, l'insecticide devient dangereux pour elles, et pour l’homme. Ailleurs. ce sont d’autres parasitçs dont la destruction inconsidérée eonstitue un danger pour l’homme : en 1960, vingt-cinq ouvriers agricoles de Califomie, travaillant dans un champ de coton, furent spisis d’un évanouissement collectif. Le champ avait été saturé d’un insecticide à base de soufre. Dans combien d’autres domaines des applications scientifiques doivent étre erronées ? Que chacun pense à cela et agisse en conséquence dans la mesure du possible. Edouard BRU N ET. « LA PENSEE CHINOISE DANS LA GRANDE SYNTHESE HUMAINE » Par Paul G ILLE i Brochure d’une bridante actu alité, qui éclaire, avec une profonde connaissance du passé, le présent de la Chine moderne. Lecture indispensable pour tous ceux qui veulent eonnaitre la vérité sur la Chine. 0,50 F. Service de Libraire de la C.N.T., 4, rué Belfort, Toulouse. R E P O R T A G E S La Revolución americana DETALLES ILU STRA TIV O S Hemos dado antes el jornal mensual promedio de los campe­ sinos. Daremos ahora el relativo a sueldo o jornal medio de los obreros de las ciudades por es­ pecialidades, y a continuación el costo de la vida en sus diversos detalles: Jo rnal mensual de un : cruceiros peón com ún............................. 36.000 técnico de la industria .. 90.000 empleado de oficina .. .. 70.000 oficial a l b a ñ i l ........................ 60.000 mecánico electricista .. .. 70.000 bobínador electricista.. .. 80.000 chófer ómnibus départam. 60.000 funcionarios de correos .. 70.000 ascensoristas y mozos de h o t e l ..................................... 36.000 Es de hacer notar que el sala­ rio mínimo oficial está señalado en 36.000 cruceiros y la mayor parte de los obreros que pasan ese , mínimo es a base de hacer ho­ ras extraordinarias para poder cubrir las necesidades de la vida; por el costo oprecias de los artículos más usuales podrá com­ probarse que, con ser más altos los jornales en las ciudades, aún están muy lejos de alcanzar un standard de vida aceptable. Véase: Alquiler promedio de una vi­ vienda de mediana categoría, de 30 à 40 mil cruceiros. T ra je de mediana calidad 30.000 P ar de zapatos hombre 8.000 Litro de le c h e ........................ 100 Litro de v i n o ........................ 170 Litro de whisky...................... 2.690 Litro de c e r v e z a .................. 180 Litro de aceite........................ 800 Kilo café (es lo más barato 170 Kilo de p an ........... 85 Kilo de a z ú c a r .... 220 Kilo de c a r n e ..... 540 Docena de h u e v o s ............... 400 V iaje colectivo en tranvía o en ó m n ib u s .................... 25 Entrada sala de cine .. .. 180 I Obtenidos estos informes a tí­ tulo de rápida encuesta entre las clases media y obrera, las hemos ampliado a otros objetivos, pul­ sando el ánimo de las otras gen­ tes. Ello nos dió el siguiente resul­ tado. Un ascensorista de hotel: ¿Cuán­ to gana por día? 1.200 cruceiros. ¿Qué le parece la política que si­ gue el gobierno? Buena. ¿Qué me puede decir de la reforma agra­ ria? Que es una necesidad. ¿Cuál es su opinión sobre la expropia­ ción de tierras? Una medida va­ liente y eficaz de Goulart. Un empleado y dirigente bancario: ¿Qué opina usted de la po­ lítica del gobierno y del problema de la tierra? Estimo que a pesar de estar los comunistas aprove­ chándose de la situación y sacan­ do ventajas políticas del momento que vivimos, debe seguirse con el plan trazado, por ser mucho me­ jo r para el país que continuar como hasta el presente. Un mozo de restaurant: ¿Cree usted que la mayoría del pueblo está por la reforma agraria y otras medidas radicales del go­ bierne? Sí. ¿El pueblo brasileño está a favor o en contra de Gou­ lart? A favor en un gran por­ centaje. ¿Es buena la política de Goulart? Sin duda, sí. ¿Hay obre­ ros en paro forzoso? Obreros de oficio y empleados de carrera, no, únicamente hay parados entre los peones y los que no saben nada. Un vendedor ambulante de fru ­ tas y golosinas: ¿Quisiera usted darme su opinión sobre la actual situación social del país? Los ven­ dedores tenemos un fuerte sindi­ cato y apoyamos la política del gobierno y su decisión de repartir las tierras e impedir la salida de capitales al extranjero. Un mecánico electricista: ¿Cuán­ to gana usted por mes? Haciendo horas extras llego a los 80.000 cru­ ceiros. ¿Y un bobinador electri­ cista? Trabajando a destajo y haciendo horas extras, alcanza a ganar unos 100.000 cruceiros. ¿Cuál V - es su opinión sobre el presidente Goulart? La opinión está muy dividida pero en general los obre­ ros lo apoyamos. ¿Qué me dice del problema de la tierra? Que es inminente y necesario para sal­ var a muchos millones de des­ graciados. Un funcionario del Departamen­ to de Turismo: ¿Está usted con­ forme con la política de Goulart y el reparto de tierras? No, y creo que es un demagogo que está equivocado y que no cuenta con el pueblo. Un empleado de comercio: A mis preguntas de rigor contesta estar de acuerdo con el reparto de tierras para que sean explo­ tadas en cooperativas. Dice igual­ mente que apoya a Goulart por ser defensor de los obreros y de los pobres. Un peón caminero: Dice estar conforme con la valiente política de Goulart, con la reforma y con el reparto de tierras. Dice igual­ mente ganar 36.000 cruceiros y ser ello insuficiente para vivir. Su ca­ pataz, que presehcíaba la rápida conversación, dijo ganar 50.000 cruceiros. Un funcionario de Correos: Ma­ nifiesta ganar 70.000 cruceiros. De­ sea que venga la reforma agraria y el reparto de tierras. Está de acuerdo con la política del Presi­ dente. Condena, por improcedente, la reciente revuelta de los marinos en Río. Dice que nadie podrá vencer a Goulart por contar con pueblo y militares. Finalmente se mostró partidario de la instaura­ ción del socialismo. La encuesta siguió a otras per­ sonas más, pero la cortamos aquí por razones de extensión. La con­ clusión obtenida es que el 80 % de los obreros y clase media apo­ yaban decididamente al gobierno y pensaban contar con las fuerzas armadas. El desnivel de vida que hallamos en el Brasil llamó poderoramente nuestra atención. Este problema podemos concretarlo así: Edificación: En contraste con los grandes y modernos edificios del centro de la ciudad, existen por los alrededores y barrios ex­ tremos verdaderos pueblos de ra ­ tas, donde abundan las casuchas de madera, construidas uniforme­ mente, aisladas míos 40 centíme­ tros de la tierra y no mayores en capacidad a una sala o am­ biente de un edificio normal. Des­ de luego, muchas carecen de agua, luz y sanidad. Niños en abandono: Una ver­ dadera legión de niños, en edades que oscilan entre 8 a 12 años deambulan descalzos y harapien­ tos por paseos y parques con la mayor naturalidad y sin asombro para nadie. Su especialidad ¡oh, sarcasmo!, es limpiar zapatos y mendigar. Obreros especializados: La mano de obra especializada en los dife­ rentes ramos de la industria, es­ casea y es siempre solicitada. Los obreros con profesión que llegan al Brasil no tienen dificultades para emplearse, aunque no pasa lo mismo con el clima. Los progresos del B rasil: F a n ­ tásticas e importantes obras y transformaciones se han realizado y se realizan. Una de ellas es la importante instalación petrolera nacional, denominada Petrobras, de enorme extensión y dotada de las obras más modernas. Existen majestuosas y espléndidas autopis­ tas de gran capacidad y longitud, poco comunes en otros países. Cuenta con enormes puentes, entre los que se destaca el del río Guaiba, de más de 5 kilómetros de extensión y provistos de modernos puentes elevadizos en sentido ver­ tical y accionados eléctricamente para permitir el paso de navios. El tráfiieo comercial, marítimo y bancari o es enorme como corres­ ponde a una moderna metrópoli. Brasil es mundialmente el sexto en productos de algodón, el no­ veno en rayón y acetato, el dé­ cimo en la producción de automóbiles y cemento, el vigésimo tercero en coke y productos de carbón y el vigésimo quinto en la producción de acero. Sin embargo, el crecimiento in ­ dustrial no guarda relación con el avance social, político y admi­ nistrativo, que aparecen fran ca­ mente atrasados. Los brasileños son muy tra ta ­ bles, correctos, simpáticos y hu­ mildes. Las gentes de color abun­ dan en gran proporción. PARDO ARIAS (Continuará.) E L O RO S O V IE T IC O Hace varias semanas que la prensa mundial hace comentarios sobre las reservas de oro de la U.R.S.S. y la venta de dicho me­ tal en los mercados mundiales para comprar divisas. Especialmente, han sido muy comentadas las com­ pras que hizo por oro en Nepal, por lo remoto de ese mercado, y la de Londres, que ocasionó una baja en el precio del oro, el que se vendió a U.S.$ 1,238 el gramo. Si estas ventas de oro y las es­ peculaciones financieras y políticas no tuvieran relación con la gran estafa que la U.R.S.S. cometió a la causa antifascista, no seria ne­ cesario mencionarlas en nuestra prensa; pero el antifascismo no puede olvidar que « el tirano más execrable de todas las Rusias, ex­ camarada José Stalín (según dicen ahora que está enterrado), ordenó a sus agentes que engatusaran al doctor Juan Negrín, entonces mi­ nistro de Hacienda del Gobierno Republicano Español, para que éste les autorizara a retirar el T e­ soro del Banco de España y guar­ darlo en la « patria del proleta­ riado » porque allí estaría más seguro (?) que en Madrid o Bar­ celona, porque Madrid podía caer en manos de los facciosos y a Barcelona no les convenía) lle­ varlo. Sabían que el Movimiento Libertario era mayoritario y que podía desbaratar sus planes, por­ que dicho Tesoro había sido pro­ ducido por el sudor, las priva­ ciones y la miseria ocasionada por la inicua explotación del hombre por el hombre. Además, no igno­ raban que la ciudad condal se hu­ biera opuesto a los fraudulentos embarques que más tarde reali­ zaron en Cartagena. En aquellos días, preñados de realizaciones revolucionarias y de ensayos colectivistas, que ocasio­ naron admiración y espanto al mundo entero y que el altruismo impulsaba al heroísmo que se de­ rrochaba sin tasa, la fiebre del oro que trajeron los agentes de Stalin no tardó en perturbar la marcha revolucionaria y en oca­ sionar divisiones en el seno del antifascismo español, porque, para conseguir sus objetivos, no vaci­ laron en recurrir a los medios más repudiables. Sabemos que su for­ Festival en Sainf-Etienne Organizado por la G'.N.T.F. y con la colaboración del Grupo Ar­ tístico « L iberación », se celebró en la Bolsa del Trabajo de esta ciudad el festival anunciado para el domnigo 5 de abril 1964, en el que el público vivió, durante tres horas, olvidado de cuantas preo­ cupaciones sufrimos los, trabaja­ dores. Risa v alegria reflejaban los rostros de jóvenes y viejos, a pe­ sar del dia triste que nos impuso la lluvia y el frió. Hubo para todos los gustos que provocaron muchos ¡ Ofés ! que solo comprenden los españoles, para todos los que participaron en escena quienes dieron cuanto sa­ bían, y podian. Prometimos, en el anterior festival, vencer todos los obstáculos que se interpusieran en interpretar teatro social para nues­ tros compatriotas y amigos, por lo cual proyectamos, para la próxima temporada, una obra estrenada ya, en Los Angeles (EE. UU.) de quien es autor Frank Deogracia, viejo compañero de 70 años, donde denuncia la falsa moral y civilización del mundo presente. Nuestro público es simpático y al igual que esta vez, seguros esta­ mos que responderá siempre a nuestras llamadas, como lo prue­ ban los beneficios, tanto en lo moral como en lo materia!, aparte de aquellos que no comprenden nuestros esfuerzos por haber estado sometidos a la mentira y al te­ rror que oprime nuestro país y sienten aún cierto temor en parti­ cipar como actores en nuestro tea­ tro. Esperamos que la verdad, poco a poco, se abra paso entre la ju­ ventud, quien hará caso omiso a tal miedo, asi como, a los rumores que por aqui circulan, de que nuestros « artistas » son « pa­ gaos » por su colaboración. Una vez más, la lengua de Esopo se emplea para lo peor. Hay gentes de espíritu mez­ quino quo no puede comprender que existan seres humanos que lo den todo en pro de la verdad y la justicia social. Pués bien, para tranquilizar a estos mal in­ formados o malas fes, decimos y afirmamos públicamente que ja­ más pagamos, ni pagaremos nin­ gún colaborador en nuestro Grupo Artístico, aunque las circunstancias lo exigieran. Antes desaparecere­ mos come tal. Todas nuestras recaudaciones benéficas van destinadas a los que sufren en los presidios de la Es­ paña negra. « UN CENTEN AIRE BULGARE PARLE » par Nicolás STO IN OFF Prix : 8 F 50 Demandez-le aux Services de Librairie de la C.N.T., 4, rué B el­ fort, Toulouse, e t 24, rué SaínteMarthe, Paris (10*). No estamos sometidos a nada ni a nadie. No somos artistas profe­ sionales, pero ante todo prefe­ rimos la generosidad y la dignidad. Jamás nos interesarán los que pro­ ceden como las moscardas. Para resumir, diremos : son se­ res despreciables los que asi pro­ ceden, ya se llamen creyentes o ateos, participándoles que no nos desmoralizan por muchas mentiras, astucia y sabotaje que practiquen en su empeño por hundirnos ante nuestros propósitos. Amamos, el Arte en todos sus géneros por considerarlo única ciencia capaz de transmitir el sentimiento de co­ razón a corazón con desprecio a las tormentas que destruyen su quehacer cotidiano con amor y pa­ ciencia. Hagamos, todo y más de lo que esté a nuestro alcance por cultivar la mentalidad de seis mil españoles que se encuentran en la región del Loire y mañana a todos nos servirá, ¡ quien sabe 1 en espera del ó ia en que a emi­ grados y refugiados, que ofrecen sus músculos y cerebros en todos los continentes, nos acoja la tierra que nos vió nacer. Y si asi no procedemos, el tiempo será el me­ jor juez. Entre tanto, aquel que desee participar en nuestras cosas, bienvenido sea y aquel que trate con mala intención, cuanto más lejos de nosotros mejor. ¡ Adelante y hasta la próxima temporada 1 UN ESPECTADOR. mación jesuítica les dice : « E l fin justifica los medios », « Divide y vencerás ». Desde el Kremlin apuntaban al Banco de España y sus agentes eran apremiados para que el oro fuera trasladado a Moscú, porque sabían que, a partir del mes de julio de 1936, el Gobierno de Ma­ drid comenzó a entregar libras es­ terlinas al Banco de Francia, el cual, desde esa fecha, hasta enero de 1937t recibió la cantidad de 21.964.444 libras esterlinas, y fué la fiebre del oro la que indujo al tirano de la U.R.S.S. a prometer una « ayuda desinteresada al pue­ blo español y apoyarlo hasta de­ rrotar a los facciosos con todo lo que fuera necesario »; pero cuando el oro estuvo en su poder, man­ daron armas para probarlas y hom­ bres para adiestrarlos y tomaron a los antifascistas por conejillos de indias, porque, tanto en el frente, como en la retaguardia, nunca cesaron de experimentar y de especular en el exilio. Aprovechando la falta de visión del doctor Negrin, los referidos agentes lograron que el día 25 de octubre de 1936, se personase en Cartagena el Director del Tesoro, señor Francisco Méndez Aspe, quien, de acuerdo con el señor Negrín, ordenó que sacaran de los polvorines de la Alganeca (Cartagena), 7.800 cajas llenas de oro de un peso aproximativo de 5 kilos cada una, que fueran car­ gadas en los barcos King, N eve y Volgones, que zarparon con direc­ ción a Odesa; acompañaban esta aurífera expedición, como personas de confianza, los señores José Velasco y Arturo Candeja. Si se tiene en cuenta que, se­ gún algunas informaciones, las re­ servas de oro de la U.R.S.S. son de unas 1.500 toneladas y que por via directa Odesa-Moscú se lle­ varon de España cerca de 600 to­ neladas e indirectamente utilizaron cientos de millones de pesetas oro para otros menesteres, se com­ prenderá la importancia que tiene ese oro para financiar las transac­ ciones comerciales con el extran­ jero y más, en estos momentos que necesita demostrar al mundo comunista que su economía es más beneficiosa que la de Pekín; sin embargo, el bajo nivel calculado en las reservas soviéticas de oro, suscita la cuestión de la capacidad de la U.R.S.S. para cumplir sus obligaciones de crédito. Y si se tiene presente que, para explotar las minas auríferas, de bajo rendimiento, en regiones ár­ ticas y subárticas de Siberia, tie­ nen que utilizar la barata mano de .obra obligada, se adivinará que el oro español tiene gran impor­ tancia para la economía soviética, porque la reciente abolición del trabajo esclavo (la que demuestra que lo había), les complica el sis­ tema de explotación, puesto que 1.400.000 individuos dejaron la Si­ beria para regresar a la porción europea de la U.R.S.S.; aunque algunos afirman que el trabajo penal se emplea aún en los an­ tedichos yacimientos auríferos y que laboran en ellos unos 2 .000.000 de personas. Según Napoleón, para ganar una guerra se necesita : Dinero, dinero y dinero. Al antifascismo es­ pañol le sobraba dinero y valor, pero faltó lealtad y según Fran­ cisco de Quevedo : « Al español más le constituye en serlo la leal­ tad que la patria, de tal manera que deja de ser español en de­ jando de ser leal ». Francisco PAUNER S. « R E F L E J O S » ALBUM DE D IBU JO S DE MONROS Veinte dibujos a pluma, a gran form ato: ÍO’OO F. Pedidos : Servicio de Librería, 4, rué Belfort, Toulouse (H.-G.) C C U A E C I U T I C M M ¥W W ¥¥W ¥W ¥W <¥»¥»m o 4 ctu a iid a d C* Està enfermo Franco ? 1 ^ VIDENTEMENTE, el problema de la salud del dictador de Espa­ la ña no es cosa que nos quite el sueño. Pero como circulan con. "* tanta insistencia rumores sobre el asunto, cabe que examinemos el caso, sobre todo en estos momentos en que se palpa en el am ­ biente un no sabemos qué, que huele a cuerno quemado. Hace tiempo que aquellos que han podido aproximarle, hablan de su enflaquecimiento constante. Tiene ya 71 ños, y es edad que empieza a contar en la vida de un hombre. Aunque ese hombre haya organizado su existencia con la meticulosidad con que lo ha hecho el «Caudillo». Hay, además, otro síntoma: Hace unos días, apareció un artículo, que fué reproducido en toda la Prensa de Madrid, como de B arce­ lona y de provincias, en el que alguien hablaba con elogio de la extraordinaria resistencia de Franco, capaz de estar de pie diez horas, pescando, cosa que no harían muchos jóvenes, según el autor del texto. Texto que, por lo demás, olia a la legua a testimonio pre­ fabricado y dirigido a desvanecer todos los rumores circulantes. Cuando hemos visto el gran secreto con que De Gaulle escondía al mundo la enfermedad de su próstata, ello nos da la medida del cuidado con que los hombres de Estado — y en grado superlativo los dictadores __ evitan que los pueblos sobre los cuales imponen su férula, se enteren de cuanto podria crear en ellos la peligrosa espe­ ranza de una liberación próxima... aunque fuese por la defunción natural de sus tiranos. Hoy, insistentemente, se afirma que Franco sufre la enfermedad de Parkinson, caracterizada por un temblor nervioso irresistible. En­ fermedad que va invadiendo progresivamente el organismo, hasta llegar a la parálisis. Algunas fotografías de Franco son singulares: se le ve fuerte­ mente agarrado a los brazos del sillón en que se sleñfa, como si quisiera dominar el temblor de sus manos Es evidente que los médicos lucharán contra la dolencia para ir retardando su evolución lo más posible. Pero la enfermedad de Parkinson pertenece todavía a la categoria de las incurables, como el cáncer, el reumatismo, la arterio-esclerosls, la esclerosis en pla­ cas, etc., etc. Si tal dolencia le aqueja, no cabe operación, ni tratamiento alguno que pueda evitar el progreso de la misma que puede ser más o menos rápido, según la naturaleza del paciente. Ello explicaria muchas cosas. Por ejemplo las preocupaciones para regular el problema de su sucesión y la debatiña en torno a la misma, no tan solo por parte de los diferentes pretendientes al trono de España, sino entre los propios allegados al régimen. Y, de una manera especialisima, los hombres del Opus Dei y los agentes del Vaticano. Que estamos en visperas de cambios en España, de ello nadie, ni observadores extranjeros, ni informadores del interior, abrigan la menor duda. ¿En qué consistirán esos cambios? He aqui el problema. Si se deja al franquismo dirigir las operaciones de los mismos, es casi seguro que se m ontará todo un sistema que asegure la super­ vivencia de las estructuras. Si se deja las manos libres a los que, queriendo sustituir las estructuras franquistas, no desean ir dema­ siado lejos en las reformas, buscando un «statu quo» aceptable por todos — en ello trabajan los demo-cristianos y los franquistas arre­ pentidos, con el viejo Gil Robles a la cabeza — el cambio será también de fachada, pero poco ganarán el pueblo español en general y sobre todo los trabajadores en particular. La agitación que hoy existe en España; la multiplicidad de los conflictos sociales; la valiente manifestación de Guernica, seguida de las nuevas manifestaciones de masas producidas aprovechando la coyuntura del Primero de mayo; todo ello indica que hay un despertar en el pueblo, una voluntad de acción que, inteligentemente canalizada, puede ser decisiva. Pero ello tampoco puede ser abando­ nado a los que, en toda circunstancia y momento, han sido los eter­ nos pescadores en río revuelto: nos referimos al Partido comunista. Nunca como ahora la Alianza Sindical tuvo papel más impor­ tante y más decisivo a jugar, orientando a las masas obreras, diri­ giendo la opinión pública hacia conquistas de libertades y de dere­ chos consubstanciales con todo régimen que pretende ser progresivo y auténticamente democrático. Hay reivindicaciones esenciales que pueden y deben dirigir la acción de las masas obreras, de los intelectuales, de los estudiantes, de los hombres de espíritu y aspiraciones liberales, en general: Hay que exigir la libertad de asociación, la libertad de opinión, la libertad tde prensa; el derecho a la huelga; la garantía y el respeto a todos los derechos individuales. Plataformas y objetivos que, una vez obtenidos, dehen servir para ir forjando la nueva España: aquella que, por el camino de la libertad, llegue a organizar un pueblo libre. B R La « revolución » brasileña ha aportado dos satisfacciones al ge­ neral Branco : el bastón de ma­ riscal y la flamante presidencia de la que denominan séptima repú­ blica. Dos satisfacciones a las que pueden añadirse la « caza al co­ munismo » y la seguridad — muy relativa — de que en el Brasil todo seguirá discurriendo de acuerdo con los intereses de las camarillas privilegiadas y de la potencia-di­ nero, representada por las socie­ dades norteamericanas que contro­ lan la economía « nacional ». ¿ Qué es el Brasil ? Un país de 73 millones de habitantes, con una superficie de 8.514.000 km2. Un país mísero e ignorante, en el que más del 50 % de la población es analfabeta, en el que sólo el 45 % de los niños en edad es­ colar gozan del privilegio de la escuela y en el que el obrero agrí­ cola está supeditado, cual si fuera un esclavo, q la inicua explota­ ción de grandes terratenientes, proprietarios de miles y miles de hectáreas. Un país donde la renta o ingreso anual por habitante no es superior a unos 1.250 F., con una desigualdad de clases increí­ ble y con sus riquezas naturales entre las manos del capitalismo « extranjero ». El presidente Goulart, como el presidente Quadros, tenían clara no­ ción de estas circunstancias y sin ser revolucionarios, sin pretender salrse de las normas en que se encuadran los sistemas de Occi­ dente, deseaban poner en práctica un plan de reformas que asegurara al conjunto de ciudadanos un mí­ nimo de bienestar. Se eliminó a Quadros y como también Goulart resultaba ser poco menos que un agente del comunismo internacional, todas las fuerzas « vivas » de la nación, desde el general Branco hasta el gobernador Lacerda, to­ maron la sagaz decisión de poner un punto final a la aventura, or­ ganizando, con el beneplácito y la desinteresada ayuda del coloso americano, la rebelión militar que barrería del poder a gentes « sin escrúpulos », a hombres de mo­ desto signo liberal que se disponían a cambiar progresivamente las es­ tructuras de un país donde la ig­ norancia, la miseria y la injusticia eran y siguen siendo el único pri­ vilegio de las masas, productoras. ¿ Qué crimen había cometido el presidente Goulart ? Hacer aprobar dos proyectos de ley sobre la re­ forma agraria y la institución del sufragio universal y manifestar re­ petidamente que la independencia económica del país se imponía como una necesidad imperiosa, con vistas a ofrecer al ciudadano bra­ sileño perspectivas de mayor bie­ nestar. La respuesta, como sabe­ mos, no se hizo esperar : distri­ buir la tierra entre un proletariado agrícola casi esclavo, atacarse al A S colonialista, les llamaban las re­ públicas andrajosas. Los ingleses, los Vichicoma. Con diferentes mo­ dales, los americanos también les hacían sentir su superioridad. Y los dictadores y aspirantes a dictadores moscovitas, les atruenan los oi­ dos, diciéndoles que si no se dejan someter a su dictadura, no sal­ drán de su atraso. Y de escuchar este lenguaje a sentirse tratados como de igual a igual, elogiando su revolución, que les dió la in­ dependencia; diciéndoles que son un pueblo libre en marcha en el camino de su civilización; que la Francia no tiene sobre él ninguna ambición de dominio, sino de mú­ tua cooperación en beneficio de ambas naciones, la diferencia de trato es grande y ello fué uno de los motivos del desbordante entu­ siasmo. De Gaulle, supo explotar, con fino tacto diplomático, un estado de psicosis, lo que causó gran dis­ gusto entre los proteccionistas de mentalidad colonialista y poca gra­ cia al Caudillo, representante má­ ximo del españolismo. En el momento que De Gaulle les hizo el elogio de la lucha por su independencia, los mexicanos pu­ dieron recordarle de que en esta lucha tuvieron que verter mucha sangre para independizarse del em­ perador Maximiliano, que, en 1863, les fué impuesto a la fuerza de metralla por las tropas francesas. Pero aquello ya queda lejos y para un pueblo no vengativo, en el olvido, con el atenuante que, ya sea por la intervención americana, u por otras causas, Francia lo abandonó y murió como un co­ nejo en las manos, de los luchadores por la independencia. Por lo poco entendidos que so­ mos en la sutil y sucia diplomacia, sería aventurado decir si en el len­ guaje despreciativo con que los L positivamente al derecho de propiedad de quienes contribuyendo poseen hasta cincuenta mil hec­ despertar de las masas que de un táreas de tierra, conceder la fa­ tiempo a esta parte apunta en el cultad de voto a los parias anal­ horizonte. fabetos y suponer que había lle­ Toda la confianza que el di­ gado la hora de nacionalizar los funto presidente Kennedy pudo de­ « intereses extranjeros », fueron las positar en la que se denominó razones que motivaron la rebelión « Alianza para el progreso », se militar, justificada con el falacioso ha visto desmentida por la absurda argumento de que el Brasil se actitud adoptada por su sucesor. transformaba en peligroso satélite En este caso preciso, como en del comunismo internacional. otros acontecimientos que sin duda La actitud de la reacción bra­ van a producirse, tendremos la sileña se ajusta exactamente a la oportunidad de constatar el abismo que adoptó la reacción española, que existe entre los fines que se desencadenada en 1936 la tragedia proponía el presidente asesinado que todavía sigue viviendo nuestro y una administración que parece pueblo. Encaja en lo que es la ló­ haber caído, una vez más, entre gica del potentado, responde al las manos del grupo de intereses deseo insensato e irrealizable de que él atacó con decisión y que conservar intereses que se le es­ sin duda se conjuraron con vistas capan y abona el criterio de que el a eliminarle definitivamente de la privilegiado, en no importa qué la­ escena política de su país. Es posible suponer, casi me atre­ titud, se opone sistemáticamente a toda empresa encaminada a me­ vería a afirmar, que la « re­ jorar las condiciones, de vida de belión » Tiras ileña no se hubiera las clases desheredadas. E l gene­ producido de haber vivido el pre­ ral Branco y el gobernador La- sidente Kennedy. Era hombre lú­ cerda, fieles representantes de la cido, vislumbraba con acierto las sórdida reacción brasileña, obraron características de un porvenir irre­ de acuerdo con las normas inhe­ versible y en vez de ir contra co­ rentes a su calidad y pueden pre­ rriente, fe inclinaba por situar los tender, en lo inmediato, hal>er cu­ problemas en sus justas propor­ bierto con éxito el objetivo que ciones. Con su desaparición, la po­ se habían propuesto no habrá lítica norteamericana ha dado un distribución de tierras, persistiran nuevo viraje a derecha, vuelven la ignorancia y la desigualdad en a prosperar los criterios contra­ derechos, se respetarán los inte­ producentes e impopulares y es de reses extranjeros y el Brasil, gran prever que la situación irá de­ país del mañana, no caerá en la teriorándose en América Latina y en otras regiones del globo, en « órbita comunista ». ¿ Qué decir, por el contrario, descrédito del coloso occidental de la actitud norteamericana ? Si y en evidente perjuicio de las so­ a alguien le cupiera alguna duda luciones positivas que en definitiva en cuanto se refiere a la mani­ hubieran podido prevalecer. Entre otras muchas enseñanzas, fiesta intromisión de Wall Street en los, asuntos interiores del Bra­ los acontecimientos del Brasil nos sil, los sendos telegramas del Pre­ prueban una vez más que la ca­ sidente Johnson y del señor Dean lidad de los hombres juega el pa­ Rusk, felicitando a los « rebeldes », pel determinante en la evolución prueban hasta la saciedad no tan de los problemas que el mundo solo el importante papel jugado tiene planteados, resultándonos por Washington, sino también la muy fácil concluir que entre el Bra­ incorregible torpeza de un país, sil del general Branco y del Pre­ incapaz de comprender la evolu­ sidente Johnson y el que hubiese ser con los presidentes ción del mundo, al punto de ser­ podido vir con una constancia sin igual Goulart y Kennedy, mediará sin los, intereses del enemigo que pre­ duda un gran abismo. Ya sé que tende combatir. Limitando nuestro el segundo, el que por el mo­ comentario a los acontecimientos mento ha sido descartado, tampoco latinoamericanos, es fácil concluir habría aportado al pueblo brasi­ que la actitud de Wáshington es leño e! conjunto de mejoras y anua de dos filos que rendirá garantías que en derecho le co­ enormes servicios al « casirismo », rresponde, pero es indiscutible que el carácter de la política de estos últimos se habría ajustado, en sus líneas generales, a un espíritu de­ COMITE REDACTION mocrático llamado a mejorar subs­ D'« ESPOIR » tancial y progresivamente las con­ diciones de vida de una colecti­ Directeur : A. TURMO vidad sometida a las peores in­ Secrétaire de Rédaction : justicias y a las más denigrantes F. MONTSENY privaciones. Rédacteur : Una conclusión lógica que no de­ P. V. B ER TH IE R , Edouard be olvidarse, para no caer en el BRUNET, Et. GUILLE MAU error, harto frecuente, de conside­ Administateur : M. CELMA rar por igual a todos los hombres que no nos son afines. El Brasil de la reacción será mucho peor que el que pensaba edificar, con mo­ destas reformas, el presidente Goulart y la única esperanza que hoy le queda al pueblo sometido, es la de liberarse de la opresión con su propio esfuerzo. Ojalá que el crimen cometido sirva de es­ representantes de las grandes po­ tímulo para que el pueblo brasi­ tencias tratan a los países poco leño se decida a la lucha por su desarrollados, hay más o menos verdadera emancipación. sinceridad que en el lenguaje de A. TARRACO. compañerismo, que De Gaulle em­ París. Abril de 1964. pleó con los mexicanos, pero en la ruidosa algazara con que ha sido recibido hay otros motivos. Cabe repetir que no podemos L a revolución Francesa proyectó solidarizamos con las manifesta­ gran influencia en aquellos pueblos ciones del pueblo mexicano, en lo en la lucha por su independencia, que ellas tienen de idolatria a los alrededor de lo cual mucho se ha héroes y redentores que fueron y escrit» y mucho se lee, y el pueblo son el mayor de los azotes que su­ fre la humanidad; pero ello no no olvida. Las ambiciones hitlerianas por debe impedimos tratar de saber adueñarse del mundo y también de los verdaderos motivos de tan rui­ aquellos pueblos, causaron allí dosas manifestaciones!, para no co­ desosiego, pues saben muy bien mulgar con la opinión prefabricada con que refinado despotismo los de los voceros oficiales, y distin­ mandan los conquistadores y los guimos de la vulgar opinión por proteccionistas, particularmente los nuestra veracidad entre las inter­ Alemanes. Y el papel que desem­ pretaciones. con que se tratan los peño De Gaulle en la resistencia diferentes problemas que agitan la contra las pretensiones hitlerianas, opinión pública. Serafín FERNANDEZ. no les pasó inadvertido. de E n to rn o a u n a ruidosa a lg a z a ra La llegada a México de De Gaulle, produjo en el pueblo mexi­ cano un desborde de entusiasmo. Y con lo que al respecto se viene publicando hasta aqui, los moti­ vos de tan ruidosas manifestaciones se comprenden mal; lo que podría dar lugar a que se las interprete como una carnavalada. Por demás estaria decir que no nos solidari­ zamos con lo que en estas u otras, manifestaciones puede haber de idolatria, pero ello no debe de impedirnos saber sus motivos en lo máximo que nos sea posible. E l pueblo mexicano, como los demás pueblos de Indoámerica, no estaban acostumbrados a escuchar un lenguaje de « compañerismo », por el representante de ninguna gran potencia como el empleado por De Gaulle. Las grandes po­ tencias, para justificar su fraterni­ dad proteccionista, los tratan con un lenguaje despectivo y disminutivo. Los Alemanes, de mentalidad I ■V ■ I V A I ■1 * 41 ■ Líderes sobre los mártires A casi un siglo del martirologio de Chicago; cuando por doquier de­ bían escucharse los himnos de la rebelión consciente de los esclavos del salario, lo único que llena los espacios planetarios son los in­ fames chasquidos entrecortados de la risa sarcástica de los líderes triunfantes bajo las banderas de la indignidad. Nadie ha hecho más que los líderes interesados por con­ ducir al obrero al laberinto, donde el Minotauro de la explotación del hombre lo devora con mayor saña que antaño. ¡ Y pensar que ya entonces era horripilante el Mino­ tauro ! Nadie tan diligente como el liderismo para lograr que lo que debió ser luz, sea completa os­ curidad; nadie ha podido vencerlos en el estúpido arte de engañar a las « masas », tergiversando la idea y desdibujando la finalidad, al extremo de haberla ya casi bo­ rrado de las conciencias obreras. La mitológica higuera del viejo Judas es meta que el liderismo se empeño en sobrepasar y sobre­ pasó con creces en esta hora de odio y de mentira agigantadas. Y no cabe ninguna duda de que se­ ría un gran recurso la posibilidad ■de que la risa Iideril transformase las gargantas de los líderes en tu­ bos de roncos sonidos estertóreos que les produjesen un ahogo « mo­ dernista » de lo más original, hasta acallarlos. De esa manera renacería vigoroso el recuerdo de los Mártires que hoy se encuentran aplastados bajo la losa de plomo de un liderismo ramplón, que cambia de amo con la misma fa­ cilidad que un lord se quita la chistera para saludar en palacio. No obstante, el liderismo se tiene bien ganado su entusiasmo y alegría de porquero al por ma­ yor : un mundo proletario apri­ sionado por la amenaza de la des­ trucción megatónica, puesta al ser­ vicio de la esclavitud más horrible que los siglos presenciaron — cuando el desencadenamiento de los átomos debieran haber produ­ cido el milagro de la libertad, del bienestar y de la solidaridad rnás placenteras para todos y cada uno — bien que « valen una misa » para ellos, y hasta un mausoleo de primera calidad y perfección. ¡ Ocho horas de trabajo ! Seis, cuatro y quizás menos serían ya necesarias para hacer realidad el abastecimiento imprescindible de todos y cada uno ■ — incluidos los millones de cesantes que mueren ■de inanición en un mundo millonario en todo — , a no haber mediado las precoces « genialidades » de los amos a quienes tan barata y efi­ cientemente sirven los aspirantes a ocupar sus sitiales de cieno. Eso es lo que la tormenta de Chicago prometía, hasta ser canalizada por el pararayos de la interesada sabi­ hondez Iideril, antes de ser en­ vuelta en las nebulosas de su vana palabrería con ínfulas de reden­ tores a ultranza; mucho antes de las 14, 16 y 18 horas de trabajo por la « revolución », aplastada en el Kremlin, fusilada en el Pa­ redón o ahogada en las turbulentes aguas del gran rio Amarillo. Y mucho antes también de que los esclavos del caucho fuesen vil­ mente colgados de la lengua por los monopolistas de Wall Street, y los mineros castrados en los antros de El Pardo por carecer del inalienable derecho a la huelga. Mucho antes de todo eso, el mar­ tirologio de Chicago prometía la felicidad a cambio de tanto y tanto sufrimiento. Sin embargo, los líderes afirma­ ron una y mil veces, hasta el cansancio, la incapacidad d e los trabajadores para conquistar, desde abajo y por su cuenta, sus propias metas de multitudinaria manumi­ sión digna y justiciera; ellos fue­ ron los que enseñaron su amarilla dentadura postiza cada vez que un « compañero » se atrevió a exigir respeto e igualdad de con­ diciones entre los suyos, ser él mismo y contribuir con su voluntarista esfuerzo a que todos lo fuesen, sin necesidad y menos obli­ gación de estar por debajo de na­ die. ¿ Y cuantas veces no le mor­ disteis sus carnes por negarse a serviros a nombre de una « causa » que no era otra que la vuestra y la de vuestros amos ? ¿ Acaso no llegásteis a escribir y decretar la metodología del zancadilleo, del soplonaje y del castigo para los que « no están en la línea » ? Precisamente de esa manera aumentásteis vuestro cotorreo, con la destemplada risa por los caídos y por los que habrían de caer bajo la insania de vuestras gro­ tescas « gracias >> de ensimisma­ dos hipócritas. fauces de ese Minotauro monstruoso que se llama Estado-capitalis­ mo o Capitalismo de Estado, siempre ansioso por devorar todo lo bueno y noble que el proleta­ riado conserva en lo más íntimo, como única pureza nuiversal to­ davía no del todo enviciada y consumida. ¡ Mártires sublimos de Chicago y de todos los puertos besados por el heroísmo y regados con la san­ gre y el esfuerzo manumisor de todos los marineros de la idea, al correr de estos difíciles y gran­ diosos ochenta años de recuerdos prometeicos 1 Aún se empeñan, malignos como ratas de estercolero, en ser guía de todo y de todos, indiscutibles y señeros, viajeros y especuladores, pues no les bas­ tan sus « hazañas » gastronómicas y mandonas cometidas en uno y mil puntos por todo lo ancho y redondo de la tierra, sino que quisieran trasliordar miseria tanta a las alturas, por los espacios si­ Todos os conocemos, u os he­ derales, hacia lo ignoto de la mis­ mos conocido alguna vez, desde ma vida aniquilada en el planeta; aquel tiempo mismo en que se siempre en procura de pasar con­ « devoraban curas a la parrilla >> trabandeados por el ánimo de al­ o se « freían burgueses » en la guien a hacerse simpáticos, escon­ salsa preparada por vosotros para diendo procederes y ambiciones crear « mundos libres » o estrellas inconfesables, para que, tras de de comisarios, burócratas, jetazos sus perturbadoras existencias desy jefecillos, látigos y rejas, flechas viacionistas y desintegrantes de los y yugos barnizados por los maes­ anhelos manumisores que los Már­ tros del kolinosisrno internacional. tires elevaron a la categoría de ori­ Salsa amarga de vuestras especu­ flamas de combate, queden sólo laciones lexicográficas, tan faltas de las horcas encadenadas como un sentido, tan retrógradas en su « re­ anillo de fuego fátuo que se apaga volucionaria » apariencia y sobre poco a poco en la noche siniestra todo tan faltas de asidero y firmeza de los siglos. ¡ Mártires de Chi­ reivindicativa. Os hemos observado, cago ! El pulpo del liderismo — la verdad que estupefactos ante fué vuestro verdugo — , mueve sus vuestras caras de cemento armado; brazos viscosos, agigantados, tren­ y continuamos viendo siempre fija zados sañudamente sobre el pro­ en vuestras retinas mentirosas, la pio corazón proletario, en un úl­ infecciosa sarna de la entrega co­ timo intento tenaz de ahogar vues­ barde y de la rendición total en las tra rebeldía. ¿ Acaso el ¡ Salud, oh, tiempos !, no fué un gpto de vic­ SI piensas ayudar a los mutila­ toria, retumbante en el cadalso ? dos e inválidos, no esperes a ma­ C osm e PAULES. ñana. ^V yW W V W W V W W ^^V W W W W V ^^^M W ¥M UN IMPORTANTE MANIFIESTO DE LA C.N.T. de Eazkadi dirigido a los que trabajan en el exterior ¡TRA BAJA D ORES DE ESPA SA EN EL EXTRA N JERO ! En este 1." de Mayo de 1964, a los 78 años de la gesta heroica de los mártires de Chicago y a los 25 años de tiranía sobre nuestro pue­ blo _ tiranía nacida al amparo del entonces poderoso, floreciente y provocador fascismo europeo y hoy respaldada por un imperialismo capitalista como bastión en la guerra fría — el pueblo trabajador de España en el Interior está presto a demostrar a los que gobiernan la nación y el mundo, que somos dignos merecedores a una vida más justa y más humana que a la que nos tiene sometidos e l . franquismo. En esta jornada, símbolo de lucha por las reivindicaciones de la clase trabajadora, fecha en que se encendió la antorcha de la liber­ tad de los trabajadores, la fuerza obrera española honrada y cons­ ciente se dispone con entusiasmo fervoroso a poner fin a tanta in­ justicia social. Asturias, Euzkadi, Cataluña, Madrid y otras provincias están pre­ paradas a manifestar clara y contundentemente sus anhelos de Ju s ­ ticia Social. El eco de sus gritos de rebeldía esperamos haga despertar la conciencia dormida de muchas cancillerías y sobre todo esperamos que el sindicalismo libre se solidarice de manera fehaciente con nuestra desigual lucha contra el franquismo. No cejaremos hasta incorporar a nuestro pueblo al concierto de pueblos libres; no desmayaremos hasta que el nivel medio de villa y el respeto a los derechos humanos sea igual al de las naciones más avanzadas. Sabemos, por veinte y cinco años de clandestinidad, que la tarea es dura y difícil, pero la vida es lucha y hemos de ser dignos sucesores de lo que iniciaron nuestros padres para nosotros y debe­ mos proseguirlo para nuestros hijos. ¡ESPAÑOLES EXILADOS! Vosotros, que por vuestras ideas nobles y honradas tuvisteis que abandonar familia y hogar, sabemos que, salvo raras excepciones, nunca habéis desmayado en la lucha. Poco os podemos pedir, puesto que todo lo estáis dando, pero en esta fecha redoblad de actividad, si es posible, en apoyo de vuestros hermanos del interior. A vosotros, españoles que tuvisteis que buscar otros horizontes, hartos de soportar la opresión y la miseria, mientras que a vuestro lado veíais enriquecerse, amparados por las despóticas autoridades, a todas las gentes sin escrúpulos ni dignidad pero adictas al régimen, no olvidéis que entre todos hemios de hacer una España nueva.' Vosotros, exilados, y refugiados económicos, en cualquier parte que os halléis, no olvidéis, en esta fecha, que los problemas que os alejaron de vuestros hogares nos son comunes a todos; que nuestra lucha es vuestra lucha. Donde quiera y como quiera que podáis, soli­ darizaros con nuestro movimiento; unamos todos nuestros esfuerzos para acabar con el más ignominioso de los regímenes. ¡PORQUE EN ESPAÑA IM PERE LA JU ST IC IA SOCIAL! ¡PO R LOS DERECHOS HUMANOS EN NUESTRO PUEBLO! ¡PO R EL SINDICALISMO L IB R E EN ESPAÑA! ¡PO R UN REGIM EN DE LIBERTAD , IGUALDAD Y F R A T E R ­ NIDAD! ¡VIVA EL PRIM ERO DE MAYO! CONFEDERACION REGIONAL DEL TRABA JO DE EUZKADI E L FIN S E A P R O X I M A Se acelera muy visiblemente el fin del régimen franquista. No ofi­ ciamos de profeta. Son categóricos y evidentes los síntomas. «Hace agua» el franquismo. Por todas partes está agrietado. Sem ejante a barco envecijado, se resquebraja. Roído hasta la médula y carco­ mida su base sostenedora, no se sostiene fácilmente el totalitarismo en España. Se acerca, a pasos agigantados, la inevitable hora H. La hora de la justicia española no admite di­ laciones. El «caudillismo verticalizado» languidece y agoniza, pre­ sionado por el descontento cre­ ciente. No respiran a pleno pul­ món los estamentos sostenedores de ese régimen espúreo. Mirando desapasionadamente el panorama español, puede afirmarse que la descomposición del «Imperio cris­ tiano-falangista» es inevitable. Son patentes sus crisis de todo orden. Y su descrédito nacional y ex­ tranjero. Nada puede salvar a ese regi­ men dictatorial y yugulador, cuyo terrorismo y represión ha diez­ mado grandemente y destruido en proporciones aterradoras, las vir­ tudes superadoras de nuestro pue­ blo. Es increíble la evolución y «liberalización» del franquismo. In ­ admisible es su estructura. No se concibe, dada la caracterizada vo­ luntad de dominación que ha ins­ pirado, que inspira a sus promo­ tores. Son incompatibles la Liber­ tad y la Dictadura. R esultará sólo una engañifa con la que entre­ tener a los bobos y bobalicones que pululan por el mundo. No ha de evolucionar; ha de ser barrido, ha de desaparecer el fra n ­ quismo. Con el objeto de salvarse y si- tuarse nuevamente, los paniagua­ dos del régimen, han inventado el mito de la «liberalización», po­ niendo de manifiesto una vez más su deliberado propósito propagan­ dístico para que sus plumíferos a sueldo experimenten motivos de placer exteriorizando la farsa. Pero la España franquista no lo­ gra sorprender a los pensadores y humanistas, a los hombres de convicciones sólidas, defensores de la libertad, pese a los rimbom­ bantes anuncios de la tan caca­ reada «Amnistía de la Paz», tan intensamente difundidos. La pretensión del «Caudillo», tratando de conseguir audiencias de las que carece, significa reco­ nocimiento íntimo de las atrocida­ des cometidas. Y anunciando orquestadamente que España se «li­ beraliza», abriga la esperanza de situarse junto a las naciones li­ bres de Europa, que, conservando un elevado concepto de la digni­ dad, no han olvidado el apoyo de todo orden prestado a las fuerzas franquistas por los totalitarios de desagradable memoria, encamados en Hitler y Mussolini. Como esperanzador contraste, el despertar liberador de nuestro pueblo no admite la menor duda. Y su resurgimiento batallador ad­ quiere cada día mayores propor­ ciones. S in temor alguno se lanzan a la calle en manifestaciones or­ ganizadas, reclamando libertades de las cuales el régimen les priva. No obstante las sistemáticas de­ claraciones «liberadoras» de los jerarcas franco-falangistas, el pro­ letariado español, sus clases la­ boriosas y productoras incorpo­ rándose decidida, consciente y responsablemente a las actividades adversas a los intereses del régi­ men, siguen engrosando y acre- cientan las posibilidades esperanzadoras de un cambio de situación. Es conveniente afrontar los pro­ blemas de nuestro desgraciado país, estudiando profundamente los sentimientos que mueven y animan a su colmena laboriosa. Nuestro movimiento libertador confederal y libertario, ha de apresurarse a recoger y evocar, imprimir y canalizar los latidos y las inquietudes del período de nuestro pueblo, recordando los dramas de conciencia que susci­ tan, y aportando soluciones que. siendo compatibles con nuestro ideal de federalismo y libertad, puedan ser prontamente aplicadas, derrumbada que haya sido la ti­ ranía. No es acogida fácilmente la E s­ paña franquista en los medios eu­ ropeas, pese a sus muchos y po­ tentes partidarios, dada su actual estructura. Y simulan «modifi­ carla», sin efectuar renovación alguna, pretendiendo que prosiga el «franquismo» con Franco o sin Franco La realidad, sin embargo, es que el franquismo no es digno y merecedor de aprecio en todas partes, no obstante disponer en todas partes y lugares de defen­ sores Franco y la Falange yuguladora, causantes de tantos desastres nacionales, bendecidos y apoya­ dos por los siniestros represen­ tantes y los más genuinos pon­ tífices de la Iglesia católica, han de pasar a la Historia Nacional como lo más retrógrado, lo más vituperable, lo de más acusada­ mente reaccionario, cuyas respon­ sabilidades históricas serán escri­ tas sobreviviendo eternamente. Los promotores y cuantos han sostenido al llamado «Movimiento Nacional» no han de escapar a la persistente condenación de las ge­ neraciones futuras. Con el índice serán señalados como los direc­ tamente responsables de un pe­ ríodo de regresión demagógica, y deformado por largo tiempo la mentalidad popular española. No ha de ser tarea fácil para los hombres de buena voluntad, promover en el suelo español, un elevado concepto de vida decente y civilizadora, liberado que haya sido del franquismo. Liberado, liberado. No «libera- , lizado». José BERRUEZO R. Tarbes. ALIANZA SINDICAL U. G. T. — C. N. T. — S. T. V. La Comisión Coordinadora de Alianza Sindical — U.G.T., C.N.T., S.T.V. — ha examinado en la reunión últimamente celebrada, las noticias que le han sido remitidas, en orden al conflicto minero que se está desarrollando en Asturias. La Comisión Coordinadora aprobó unánimemente prestar a los trabajadores en huelga su máxima solida­ ridad en todos los aspectos. DE •*, , .. TOUT * , •' -- *?*#. ET ; É*4* . •? POUR '- • . ’ * TOUS c. j£ibteá úpiniúneá OTRA SEN SIBLE PERDIDA Progreso Alfarache ha muerto m mismo compañero Por conducto de « Comunidad Ibérica », la selecta revista de li­ teratura, política y sociología que se edita en México, de la cual el finado, por su técnica e inteligen­ cia, era director, nos llega la triste noticia. Escueta, cruda, ta­ jante como un cuchillo : Progreso A lfarache ha m uerto en el Sanatorio Español d e México. Cada día que pasa, los simbó­ licos badajos de la muerte hacen tañir las campanas, anunciando la desaparición de algún ser querido. Y mas que querido y apreciado de todos, muchas veces insusti­ tuible, como lo es el vacio que deja . vacante nuestro Progreso. Hoy los aires llegan de lejos. Los nijos de la verdadera España deambulan por todo el orbe. Alfarache, como otros muchos compañeros, después de la guerra civil de España, eligió México para su exilio. Allí ha permanecido hasta hoy, hasta que la muerte, de ma­ nera despiadada, llamó a su puerta, trabajando como corrector de ruebas de imprenta en una de is mejores editoriales de América, de cuyos directivos y administra­ dores era muy estimado por sus dotes técnico-profesionales, por su esmero y seriedad. Progreso Alfarache, en plan si­ lencioso y constructivo, desde el primer dia que pisó tierra meji­ cana, dedicó todos los momentos que le dejaban libre sus ocupa­ ciones primordiales a los problemas inherentes a la Organización Obrera. « Vivia principalmente atena­ zado con la ilusión del regreso, pensando en el esfuerzo necesario para reorganizar la C'.N.T. y el movimiento obrero en general, cuando se inicie una nueva etapa en nuestro país », dice « Comuni­ dad Ibérica », al dar conocimiento de su desaparición. Sin exagerar, de ello es prueba su actividad, su dinamismo y amor al trabajo, a pesar de sus sesenta y seis años. Recogido en su hogar, ya en esos últimos tiempos, dirigia la Revista y diseñaba precoces planes fu­ turos.. Ese fué siempre su tempe­ ramento : sobrio, serio, recto, for­ mal. Vivia un tanto apartado- del bullicio. Amaba poco la tertulia. Pensaba que no era hablando mu­ cho como se levantaban y soste­ nían las fortalezas. De él tenemos una carta a la vista, fechada el 28-10-63 que, co­ rroborando lo anterior, dice : « Hablaré con Liberto, a quien ha­ ce meses no he visto, pues, abru­ mado por el trabajo orgánico salgo poco de casa ». Exilado, seguia la misma línea de conducta de sus mejores tiempos. Jamás había faltado a las reuniones de juntas y comités de los cuales formara parte; clandestinamente o legalmente acudió siempre a los compromisos contraidos; hacia acto de presencia en todas las asam­ bleas donde, con calor y alteza de miras, defendía lo que pensaba y después, canalizando lo suyo y C A lo de los otros, esforzándose para fundir el pensamiento de todos, se pasaba noches enteras con la vista Bja en su modesta mesa de tra­ bajo, en busca de soluciones ar­ mónicas en beneficio de los tra­ bajadores en general. Progreso Alfarache, durante to­ da su ininterrumpida y dinámica actuación, fué un militante des­ tacado y honrado que supo siem­ pre poner en buen lugar al Sin­ dicato de las, Artes Gráficas, de Barcelona, al cual pertenecía y prestigiaba. « La vieja guardia confederal muere sin rendirse », se dijo un dia en las columnas de « ESPOIR » a propósito de la muerte del com­ pañero Franquet. Cierto es. Pero más cierto es todavía que para B R U X E LLE S ... (Suite d e la p ag e 8.) dictateur : Napoléon I II, et que malgré cela elle est toujours en vigueur. Mais Abarca, lui, ne peut étre extradé, car l’esprit de la loi à cet égard est suffisamment clair pour que l ’on ne puisse pas mal l’interpréter. » Comme disait mon ami Cudell, nous avons la conviction qu’Abarca ne sera pas extradé. Je dis bien : nous avons la conviction, mais cela ne veut pas dire que nous avons des garanties et c’est pour cela que nous continuerons à mener la campa-gne en faveur d’Abarca, bien que nous croyons fermement qu’il ne sera pas extradé, car il ne peut pas l'étre. L ’acte qu'on reproche à Abarca est typiquement politique, et, qu’il soit coupable, chose qu’il nie, et je le crois innocent, ou non; cela ne peut rien changer à l’afiaire. Si bien je n’approuve pas les actes AVISO Progreso Alfarache estos viejos veteranos que desapa­ recen no se encuentran substitutos por la razón de la que la estra­ tegia de las batallas que se libran en nuestro campo de lucha no se aprende en las cátedras; porque nuestra capacidad ideológica no se forja en las universidades. Nuestro estadio social no es lo mismo que un hemiciclo de Aca­ demia cuando queda un sillón va­ cante. Se pega allí, en la poltrona, a otro hombre más o menos inte­ ligente, o por influencias, que mueva la cabeza vertical u hori­ zontalmente y el puesto ya está suplido. l,o s puestos que quedan vacios en nuestro estadio social, deben ser reemplazados por hombres for-. jados en la lucha, entrenados en la gimnasia revolucionaria, estu­ diosos, íntegros, preocupados por los problemas que tiene que re­ solver la clase desheredada, y esto hoy se hace difícil. « La vieja guardia muero sin rendirse », verdad incontrovertible, pero la generación de titanes confe­ derales y libertarios, la avanzada prometedora de brazo y cerebro vá desapareciendo lentamente, sin poder ser, desgraciadamente, subs­ tituido el vacio. Cada vez que se anuncia la pér­ dida de algún valor constructivo, perseverando en las ideas, a la par que el dolor embarga nuestro co­ razón, un mal presagio acude a nuestra mente. Pensamos en la reacción maligna que vá ganando terreno porque hoy, debido a las largas y excepcionales circunstan­ cias, a falta de piezas de recam­ bio, no nos encontramos en las mismas condiciones que ayer. La plaza de un ingeniero no puede ser ocupada por un peón. L a muerte de Progreso Alfara­ che, como la de otros muchos compañeros confedérales y anar­ quistas, ata nuestro pensamiento fijamente en el porvenir obscuro de nuestra Organización, que va quedando, como árbol en otoño, desnuda de la savia y potencia que le dieron vidji continuamente. Añadimos hoy, a la larga lista abierta en el libro de los indo­ mables, de los que saben morir, como Espartaco, sin rendirse ni claudicar, el nombre de Progreso Alfarache, que en Méjico duerme ya el sueño infinito de los mor­ tales. « Antonio VIDAL. Argel. Abril 1964. IMPORTANTE Advertimos a nuestros .compa­ ñeros que p ara toda correspon­ dencia en español — textos y com unicados — y envíos de dinero por p arte de paqueteros y sus- dont on inculpe Abarca, devant un fascisme comme le fascisme espagnol, je comprends que de tels actes peuvent se justifier et se défendre. » J ’insiste à nouveau que l’extradition de Cabannes de la Prade ne peut constituer un précédent; le ministre de la Justice ne pouvait ne pas l’extrader, car cet O.A.S. avait participé à un attentat contre de Gaulle et tombait, par conséquent, sous la loi d’exception. » Je ne vois pas comment un mi­ nistre socialiste pourrait extrader alors qu’á la belle époque des gouvernements bourgeois, jamáis on n’avait extradé ni des anarchistes ni d’autres personnes qui avaient demandé le droit d'asile. Peut-étre que la bourgeoisie, se demande Le Gréve, avait •un sens de l’honneur !... » Le Gréve met fin à son intervention en disant : « Nous ne livrerons criptores de lengua española, de­ ben dirigirse a : Correspondencia: F . Montseny, Red. « E SP O IR », 4, rué Belfort, Toulouse (H .-G .). P agos: M. Celma. — C.CJP. nu­ mero 952-38, 4, rué Belfort, Toniouse. jamais Abarca !... Abarca est un symbole qui doit empécher d’autres extraditions de partisans, luttant pour leur libération. » Les orateurs, Debunne et Le Gréve, furent souvent coupés par des ovations et c ’est avec frénésie que la foule applaudit la fin du discours de Le Gréve. Guy Cudell résume les discours et sç réjouit de la nombreuses assistance venue pour défendre Abarca. II insiste pour qu’on reste vigilants face au fascisme qui, méme en Belgique, commence à se manifester sous la formç d’un poujadisme de millionnaires. Nous devons manifester contre I’extradition d’Abarca; nous devons manifester pour le respect du droit d’asile politique. Les démocrates de ce pays nous sommes çn train de livrer un combat contre le fascisme de chez nous et nous devons aider les démocrates espagnols à se débarrasser du franquisme. Ce meeting fut une alerte contre le fascisme; les calicots qui ornaient l’estrade étaient à eux seuls significatifs « Pas d’extradition politigue ! », « Contre tout accord avec l’Espagne fasciste ! », « "Droit d’asile politique ! ». Bruxelles, avril 1964. Jorge TARRASA. En las riñas o desavenencias entre hermanos, dar lugar a herir o hacer sufrir a los padres, por ser inenmbentes en la cuestión, considero que no es de buenos hijos. En el caso, nuestro padre es el Ideal y nuestra madre la C.N.T. Si en las discusiones suscitadas por la busca y captura de un ma­ yor bien o más efectiva Libertad que pueda encerrar o contener une inquietud, una causa humana o bien una ciencia, se prescinde de la pasión y no juega el prurito o la ufanidad de la opinión par­ ticular, y, por el contrario, en con­ secuencia y ecuanimidad se emite con nobleza y sinceridad; incluso el error o las « malas interpreta­ ciones • » en las partes conten­ dientes, por análisis y meditación conducente a sinceras rectifica­ ciones,, pueden ser útiles y cons­ tructivas. Una replica — de mi parte —■ a un compañero o a su artículo, cuya intitulación ya se sabe, pu­ blicado en el n" 110 en « E S­ POIR », ha dispuesto al compañero autor del artículo al cual aludo —• en lógica que reconozco — a contrarepíicarme, en el número 115 de nuestro semanario. En la con­ trarréplica, el compañero por mi replicado me « felicita agrade­ cido » por la propaganda que hice a su articulo y seudónimo. Es de comprender, — si no es con limonada — , que no todo lo que dije en mi réplica le pareció mal al compañero replicado. Y, porque insuficientemente reconocido o en parcial, por « la buena entente » y la « buena convivencia en la colectividad que se precie de li­ bertaria », el compañero se omite 0 se guarda el decir que, además de por lo cual me felicita, le de­ cía que estábamos de acuerdo en lo dicho por él a lo largo de tres párrafos. ¡ Ah, pero el compañero contrarreplicante, haciendo la vivisec­ ción de mi réplica, discriminando a fondo, me descubre algunos pe­ cados, supongo que, para él, ca­ pitales. Que hace bien con seña­ larlos, para que yo, — sopeña de ser destinado al purgatorio — , si soy de sana fé, haciendo examen de conciencia, me ponga a tono. Primero : con la civilización aca­ démica, y segundo, para que, por bien de la humanidad y respeto al decálogo, mi caminar lo efectúe en flecha, sin ondulaciones hasta el Cénit. Declaro paladinamente que el primero de mis pecados está probado y. reconozco ser un verbicida. Mi imperdonable culpa podrá hallarse, en que soy hostil a las reglas clásicas oficiales de la Gramática oficial, que al pa­ recer, para mi contrarreplicante, al hacerlas suyas es que no debe verlas « curvadas ». Y, puede ser para mi una agravante, que ade­ más de sentir animosidad a los laberintos académicos — perdón por la osadía — Erasmo y Anatole France me han influido, cuando escriben respectivamente : « La Gramática, se basta y se sobra para ser más que una sofocación, el verdugo de la vida ». Y, « cuando reflexiono me resulta monstruoso enseñar a las criaturas su lengua natal en un libro tor­ turante, la Gramática ». He mal­ tratado un verbo poniendo una 1 y una Z demás; lo que para el compañero contrarreplicante debe significar una herejía anticiviliza­ dora y tal vez libertaria. Otro de mis pecados, es, o tiende a ser más grave aún, y por haber en él más contenido y continente de conciencia y de extraviadas con­ vicciones, de merma para el atri­ buto de Hombre —■ también con mayúscula — en humana y pro­ pia defensa, recabo tolerancia a « ESPOIR » para mi descargo, si acaso, al hacerlo, no agrando el delito. Trátase del concepto o la apre­ ciación traída al lenguaje exposi­ tivo o la argumentación libertaria, del adjetivo « Recto », y del Opuesto, « Curvo ». De lo que se entiende o se interpreta, en este caso aplicado a las aprecia­ ciones dispares sobre el ritmo y la eficacia hacia el vértice o la meta de un objetivo, de un Ideal filosófico-liumano-social, cuya rea­ lidad bienhechora ha de ser pa­ trimonio de todos los pueblos, por ética y solidaridad, derecho in­ manente de la Humanidad. ¿ Es­ taremos de acuerdo sobre el' te­ ma ? En sincera convicción re­ volucionaria procuraré no atentar contra la « recta », si a lo largo de casi medio siglo estoy en con­ diciones de probar estar en ella. Sin embargo, con el mejor sen­ tido libertario y por detestar las reglas fijas, con ropaje de verdad inconmovible, quiero — sin te­ mor a ninguna artilleria — en­ sanchar a mi entender, el con­ cepto de la recta, y que el com­ pañero contrarreplioante geomé­ tricamente, pueda en realidad ca­ lificar de « curva ». Llamar pan al pan y al vino vino ». Pero no nos deslicemos en digresiones ac­ cesorias que nos hagan caer en empachos definitorios. El compañero con el cual dis­ cuto, aunque exaltador de la « recta » revolucionaria, querién­ dolo o sin quererlo, pero con evidente mala estrategia polémica y en contradicción, cae en el ex­ travio o pecado de la « curva » de intención; colocándome cur­ vado sobre el muro de once pre­ guntas, como defensor o parti­ dario de los « Intereses creados » de la reacción, que Benavente de­ jó bien fustigados. E l compañera me toma por otro. Si, compañero replicado, por autores más enjundiosos y anticipados, a Benavente, como por propia intuición y pre­ disposición anímica, me convenci, siendo casi párvulo, del por qué, y en qué consistían los intereses creados. Tratar de convencerme de las causas a que se deben las guerras, los odios y demás abe­ rraciones de la sociedad presente, con tu rosario de preguntas, debe ser una broma, o bien una sonda mal puesta, pretendiendo hacer ver que me regalas el Catón de les principios, si me supones con no­ ción primitiva de las ideas revo­ lucionarias. A donde urge diri­ girse, decirlo y repetirlo — y aqui si cabe por todos los me­ dios — es ante el ignaro y em­ baucado pueblo. Ante las víctimas resignadas por inconsciencia, y ante quienes, por profesionalismo teó­ rico, político y religioso, buscan y encuentran, el modus-vivendi, Pero vayamos más al encuadro de la réplica y la contrarréplica, o más al fondo de la cuestión que en parte nos enfrenta. Dice el compañero, que « cri­ tico cosas que no dice », y que yo he interpretado mal, pero aun­ que asi fuese, su « felicitación y agradecimiento debiera ser do­ ble. Por lo que dice, que me da las gracias, y por mi revelación (en pro de sus argumentos) de caminante « curvado ». Y, le lla­ ma « pan al pan »..., aunque por los méritos de Proteo, el pan se vé transfigurado en torta. Erguido como Tirteo, sin comprender o sin querer saber del sentido figu­ rado o imágenes literarias, me pide le aclare eso de los caminos que pueden ser obstruidos o bur­ lados. No pretenderé sostener en disparate conceptual sobre las ideas y la revolución preconizadas por el anarconsindicalismo, que el pan es vino y que el vino es el brebaje de Mahoma. Desnatura­ lizar el Gen, para que el ser en su forma salga contrahecho. Pero es verdad, por estar probado, que con algunos injertos de sana savia compatible se obtienen supera­ dos y más óptimos frutos, y en­ c u ite en page 7.1 assg Activités de nos camarades Espagnols i<íítr5 Fieles ■ nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados, asi como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­ mento : nuestros camaradas españolea, refugiados en Francia, privados de todo medio de expresión. He aquí por qué «ESPOIR» acogerá a todos les españoles que se dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y, ai es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados o sus artículos en su lengua materna, ya que no oonocen otra. coüy^i«Qygs 17» UNION REGIONALE . UNION LOCALE DE LYON Permanence tous les samedis de 17 heures à 19 heures, et tous les dlmanches, de 10 h. à 12 heures, à la rue St-Jeau, N° 60, LYON <5°). F. L. DE OULLINS CONFERENCIAS EN TOULOUSE Esta F. L. celebra reunión el domingo, 10 de mayo, a las 9 y media, en el local de costumbre. Ninguna ausencia será 'justificada. Un interesante tema será puesto a discusión, por lo que hacemos convocatoria al mismo tiempo a los jóvenes del movimiento, o bien a una representación de los mis­ mos. De interesarles a estos com­ pañeros la discusión fraternal, es­ peramos su presencia. Invitamos a todos los afiliados y amigos de la C.N.T. de la re­ gión tolosana a la conferencia in­ titulada : «Derechos abstractos y derechos concretos» preparada por el conferenciante y militante de la C.N.T. J . CAP­ DEVILA. Tendrá lugar el día 10 de mayo, a las diez de la mañana, en nues­ tro locial de la Bolsa del Trabajo. F. L. DE TOULOUSE La F . L. de Toulouse celebrará asamblea el día 16 de mayo, sá­ bado, a las 2 1 horas, en el local social. Dada la importancia de los asuntos a tratar, se ruega la asis­ tencia de todos los compañeros. REGIONAL DE ASTURIAS, LEON Y PALÈNCIA Grupo de Toulouse Para el día 10 de mayo, se os convoca a la reunión en la Bolsa del Trabajo (Sala de la Bibliote­ ca) por segunda convocatoria, para conocer vuestra opinión de la documentación recibida y cohocida por vosotros. Si por causas justificadas alguno no puede asis­ tir, espera esta Comisión deman­ déis vuestra opinión por escrito. La reunión empezará a las diez da la mañana. F. L. DE LA ROSA Compañeros: El domingo, día 10 ■de mayo, a las 9 horas, en nuestro local social: 7, bd d’Athénes (Bar du Globe), Marsella, el compañero •José Peirats dará una conferencia sobre el tem a: «Prehistoria del movimiento obrero español». A oir este culto y activo mili­ tante de la C.N.T. de España in­ vitamos, bien cordialmente, a to­ dos los compañeros, compañeras, simpatizantes y amigos. NOTA ACLARATORIA DE LA F. L. DE PERPIGNAN A los afiliados de la C.N.T. de España en el exilio y en particular a los del Núcleo Aude-Pyr.-Or. Inform ada la F. L. de Perpignan que, por. conducto inorgánico, se h a cursado a m ilitantes confede­ rales un informe de fecha 3 de abril del año en curso, redactado y firmado por los compañeros Francisco Soler y Renacer Soler, sobre las actividades orgánicas y responsables de esta F l . ; Visto que en dicho documento se pone en tela de juicio la con­ ducta solidaria de algunos mili­ tantes y por ende de la misma F.L., nos vemos en la obligación moral de salir al paso de los in ­ fundios y falsedades vertidas en dicho documento, con la presente nota. Por la F. L. de Perpignan, El secretario. F . L. DE LIMOGES Convoca a asamblea para el día 10, a las 9 de la mañana, en el local de Fuerza Obrera, 15, rue Montmailler. E n el orden del dia, nombra­ miento de nuevo secretariado. JIR A EN PROVENZA Para el día 17 de mayo, organi­ zada por la Zona A en colabora­ ción con la C. de R ., al histórico castillo de La Barbeu. Daremos más detalles. Recordamos que, en continua­ ción del ciclo de conferencias ela­ borado para esta temporada, he­ mos solicitado una conferencia al joven S. PASAMAR, intitulada: «La Unión Soviética en la hora actual» Nos apresuramos a señalar que Pasam ar disertará alrededor de la nueva ola literaria que va emer­ giendo de este país durante estos últimos años, así como de los gra­ ves problemas económicos que tie­ ne planteados la U.R.S.S. con­ trastando nefastamente con su potencialidad industrial y que de­ nota cierto desequilibrio y fallo en el sistema estatal imperante en este inmenso país. Posteriormente indicaremos de­ talles sobre día, hora y lugar en que se celebrará esta conferencia. INTERCOMARCAL ALTO LLO BREGAT - CARDONER A todos los compañeros: Aquejado por una enfermedad que esperamos sea breve y benig­ na, nuestro compañero Fuentes, se halla hospitalizado; su com­ pañera igualmente enferma de largo tiempo, entendemos que una tal situación, por tener una hija en corta edad, requiere que pres­ temos apoyo para salvar momen­ táneamente esta dificultad, con la solidaridad que debemos aportar­ le. En su nombre, gracias a todos. Envíos a : J . Vázquez, 4, rue Cinq-Clous, Toulouse (H.-G.). SERVICE Ai m ism o com pañero (Suite d e la p ag e 6.) tiendo que lo que puede ser efi­ caz al Organismo no debe detes­ tarse. Y por favor, que el compa­ ñero no confunda el injerto con la alquimia, que también es cierto, que no hay mejor sordo que el que no quiere oir. ¿Más al grano o más de frente? Pues a ello. Desde luego, entre hermanos o entre familia, aunque exista la desavenencia, a mi jui­ cio, apelar a la esgrima es poco ecúanime, por no decir poco no­ ble. Lo que tú, compañero, de­ cías o invocabas en tu articulo : « He aquí lo que ha de hacer el Movimiento libertario ». « Ra­ zones que se imponen en los me­ dios confederales ». « Como se llegará a la concordia ». Pero, ¿ cómo conseguir cuanto aqui se apunta, si las intenciones son dis­ tintas a una solución hermana ? Etc., etc. Por ' lo que queda comillado, se apreciará si mi « crí­ tica », pidiéndole al compañero dijera sin sinuosidad o con más claridad, lo que decía, está fuera de lugar. Si la familia libertaria es llamada a la « concordia », y a continuación se apuntan los « intereses creados », los « enig­ mas y las tinieblas que nos en­ vuelven », se comprenderá que estén correlacionados con la misma Organización. Porque no cabe hablar de « entente fraterna » entre los libertarios, la reacción y el Estado. Y ahora, mi comparecencia sobre el camino más recto o menos recto, que tanto le intriga al compañero replicado. No doliéndome prendas y sin perjuicio de seguir puntualizando sobre los mústiples matices que puede abarcar la concepción social del anarco-sindioalismo, me juzgo comprendido en la definíción que dice : « En política Anarquista, y en Economía, Comunista Libertario ». Que soy de los que estuvieron y están contra la terapéutica de crear —• al abrigo de la Organización confederal — ningún partido político, no importa el bautismo que se le aplique; lo que puede tranquilizar al contrarreplicante, no viendo en mis « curvas » intenciones de perjuro. Al referirme a la utilízacíón de otros caminos, no lo hago pensando en la mutilación de los principios básicos de núestros objetivos finalistas. Es por la modificaeión más vertebral con el empleo de formas tácticas combativas, lo que siempre o ahora me mueve, ¿ Será esto reformismo inadmisible ? Si yo digo que hay C o rre sp o n d e n cia a d m in istra tiv a Hidalgo, de Vierzon (Cher) : De acuerdo con lo que nos dices en tu carta. Con el giro de 40,000 F pagas los años 1963 y 1964. — Lacosta, de Vierzon (Cher) : Re­ cibido giro pagando el año en curso de « ESPOIR » y « Cénit ». —• Valtierra F., de Montendre (Gharente-Mme.) : Recibido giro. Pagas hasta el 31 de diciembre 1963. — Boronat F., Lunel (Hérault) : Conformes, queda liqui­ dado hasta el número 117. Moreno y León, de Gandanne (B.-du-Rh.) : Recibido pago del primer semestre 64. De acuerdo. — Diaz Serra, de Annecy (Il.-Savoie) : Con los. 31,000 F, pagas hasta 31-12-63. — Bueno y. Tomás, de Bages (P.O.) : Conformes, pagáis año 1964. — Farre E„ de Montde-Marsan (Landes) : Distribuimos tu giro como indicas. De acuerdo. —• Zaragoza y Vilas, de Souppessur-Loin (S.-et-M.) : Pagáis sus­ cripciones. hasta junio. Moreno P., de Maureilhan (Hérault) : Recibidos 25.60 F. De acuerdo, queda liquidado hasta el DE LIBRAIRIE número 118. — Fabre ]., Quillan (Aude) : Con los 30,00 F, pagas hasta 31-12-64. — Cano Ruiz F., de Narbonne (Aude) : Tenéis pa­ gadas las cuatro suscripciones hasta el 31-3-64. —< Vázquez A., de La Rochette (S.-et-M.) : Re­ cibido giro de 30,00 F , que dis­ tribuimos entre « ESPOIR » y « Cénit ». Tienes pagado hasta junio. Mateu y Larriba, de Caracas (Venezuela) : Recibidos 22 dólares al cambio 106,40 F. Vuestras suscripciones quedan pagadas hasta el 31 marzo 63. — Muñoz Rafael, de Caracas (Venezuela) Reci­ bida tu carta del 11-4-64. Tam­ bién se recibió la anterior asi co­ mo el pago. Todavía no lo hemos cobrado en moneda francesa, mo­ tivo por el cual no te habíamos escrito. — Pastor Sevilla, de Perivale (Inglaterra) : Recibidos 40,95 F , con los que pagas los años, 1962 y 1963. Murillo F., Grand-Combe (Gard): Recibida tu carta y giros. Con­ formes. — C. Reifs, de Péage-deVizille (Isére) : Recibido tu giro que distribuimos como indicas por carta. Los compañeros F. Reifs y Becerra tendrán liquidado « Cé­ nit » hasta el 31-12-64. — M. Sanchon, de Bayona (B.-P.) : Reci­ bidos 20,00 F, con los que pagas hasta 30 de junio. Conformes. En castelano «Por qué callaron las campanas», :Asi cayeron los dados», Botella, ' 978 fr«Encrucijadas», 824 fr. «18 años en Rusia», Monclus, 865 fr. 824 fr. «Las Ruinas de Palmira», VolLA EXPO SICIO N ARTISANAL ney, 450 fr. « A. I. T. » DE SAINT-PONS «Doña Luz», Valera, 415 fr. El órgano de la Internacional Se ha inaugurado el 30 de abril «El buey suelto», Pereda, 415 fr. ha reanudado su publicación. y continuará abierta al público Ha aparecido recientemente, el «Diccionario Francés-Español y hasta el 18 de mayo. número 59 (abril). ESpafiol-Français», Larousse, 91Ó Hablaremos más extensamente El número 60 (mayo), que acaba fr. de ella, de publicarse, contiene el siguiente «Diccionario Espafiol-Français et sumario: Français-Espafiol», Gamier, 2.500 fr. Texto francés : Editorial. — Ca­ (A propósito d el problem a negro). «Las classes sociales en el Uru­ pitalisme international. — Premier — Sí, señor; mi abuelo era ne­ guay», por C. Rama, 1.500 fr. de Mai, J . M. Biget. — X II- Con­ gro, y mi tatarabuelo era m ono, 15 % de descuento a partir de grés de l’A.I.T. — Motion adopMi generación em pieza y la vues­ tée. — Premier Mai belge, Hem 10,00 fr. Pedidos a la administra­ tra agoniza. Day. — De la grève á la Révolu- ción de « ESPOIR ». A lejandro DUMAS tion, Rene Villard. — Sauvons Abarca. Texto español: Edito. —- Lec­ ciones de la lucha. — Actualidad j comentada, Palafólls. — Desde | Organizado por el Núcleo del Macizo Central, el I» de Mayo, a las Chile. Contra un presente cala- * diez de la mañana, en la Sala de Fiestas de la Casa del Pueblo de mitoso, Cosme Paules. — Colabo- 1 Clermont-Ferrand, se celebrará un gran mitin de carácter regional en ción de América: Ventana abierta conmemoración al Primero de Mayo, en el que harán uso de la sobre el Caribe, J . Cazorla. — La palabra: situación sindical en Méjico. — M O ISES MARTIN Bolivia: La tragedia de un pueblo, Paul LAPEYRE. por la F. A. Antonio Toro. — Realidades in! mediatas y fin emancipador, G er­ FED ERICA MONTSENY, por la C.N.T.E. minal Esgleas. Presidirá el acto Alejandro LAMELA Ocho páginas de interesante tex­ Por la tarde del mismo día y en la misma Casa del Pueblo, se to, con varios grabados. celebrará Gran Festival de Folklore Español, con el concurso del Leed y difundid el órgano de la Grupo Artístico «El Progreso», de Saint-Etienne, quien pondrá en Asociación Internacional de los escena la obra teatral en un acto, «ENTRE DOCTORES», seguida de Trabajadores. escogido conjunto de variedades. C LER M O N T -FE R R A N D que ser tan astutos como heroicos en el combate, calificándolo de guerra con el enemigo, es por creer que el mismo o la movilidad táctica exige agilidad práctica hacia la « Revolución », a la que queremos llegar, porque aún no estamos a caballo de ella o de su triunfo. Si nos dirigimos a la cumbre del Veleta en Sierra Nevada, por ejemplo, optando la ascension por la línea más recta, y un inconveniente ineludible — compréndase por parangón el enemigo del Estado — y prevenidos recurrimos a caminar por otro acceso menos recto, como táctica escaladora no es. negar la meta, el único camino, si — repito 9ue no han de ser los otros los política entumeciente y co­ rruptora — por única movilidad puede ser fácilmente frustrado, Podrá objetarse, que quien puede burlar la dirección única, puede hacerlo con las demás. Pero en to<^° organismo viviente, la variedad de visceras o glándulas compatibles, suelen ser la razón por a ,.cua*’ , s^ru '''viente no se anquilosa al fallarle una, aunque se considere principal, ¿ Qué se diga con precisión en (iue consisten los recursos de acoplamiento o ensanches tácticos ? Será del caso hacerlo en lugar idóneo, oportunamente, ante quie­ nes deban sancionarlo o decir si procede o no. Ante el reanude de la lucha anarcosindicalista, y so­ bre la toma de responsabilidad de los Sindicatos, de las Comar­ cales y las Regionales que han de formar el todo... A tenor de es­ tas apreciaciones dejó dicho Alaiz: « Entre la selva intsjncada, el que propaga ideas claras se vé solo como Robinson y burlado. Para convertir la estepa en huerto y el espíritu estepario en conciencia ágil, hemos de proceder con mé­ todo ». Pienso en España, donde, apesar del espíritu estepario que hallaremos, estimo que, sin dejar de propagar las ideas claras, ha­ brá que proceder con método. Procurar más expansión al pul­ món táctico. No me asocio a los que dicen que a los trabajadores no hay que hablarles de Ideas, ni a ios que creen que bastará con declamar la Anarquia y la Re­ volución. Creo que entre las dos concepciones o maneras de ver las cosas, se puede encontrar el equi­ librio que consiga el ritmo ade­ cuado sobre la marcha de la lu­ cha. Como bien dice el Dr. Remartinez en « Tierra y L ibertad », en polémica con otro compañero, que constriñe al anarquismo al único matiz revolucionario, rele­ gando otros matices consustan­ ciales y fundamentales. « Si el anarquismo tuviera la desgracia de ser tan estrecho, incluso entonces la ley de causalidad seria un fun­ damento anarquista. Suele ocu­ rrir ■que no analizamos ni estu­ diamos los fenómenos que se ope­ ran en el vivir cotidiano ». Y Remartinez agrega : « Ricardo Mella habló de Influencias burguesas so­ bre el anarquismo; yo me atrevería a calificar de influencias religiosas sobre el anarquismo ». Es que a la bien plantada Flora del campo libertario, hay que nutrirla de más plantas, que hasta ahora por error se creyeron innecesarias cuando ne perjudiciales. Por con­ siderar que la recta se altera, se suele avanzar menos con la des­ ventaja de la estrechez. Y, como el firmante, hay centenares de viejos y menos viejos militantes del anarcosindicalismo que, por creerlo asi, son vistos como « cur­ vados », o marcados con el usual yerro del « Reformismo ». En este, un tanto atropellado artículo — por la advertencia del espacio — queda la fotocopia del camino por el cual animo mis pasos. Si el compañero replicado estima que otro es mejor, en li­ bertad de opción estamos. Yendo ambos a la cumbre del Ideal, allí debemos esperamos, para que ha­ ble, resuma y falle la experien­ cia... F. CRESPO. E N T H O U S I A STE M EETING (nutre 1’cxtraditicn d dbarta el confit l'Espagne franquiste (Suite d e la p ag e 1) venir un jour à se faire reconnaitre comme i'organisation qui défend les intéréts des inillions de travailleurs espagnols. « Car nous ne devons pas oublier, poursuit Debunne, que le fran­ quisme manoeuvre en vue de se faire admettre dans tous les organismes internationaux et c ’est avec insistance que les demandes de l’Espagne affluent pour se faire admettre dans la Communauté européenne. » N’est-ce pas un paradoxe de voir l’Espagne à l’U.N .E.S.C.O., alors que dans ce pays on ne peut pas lire du Descartes et autres philosophes ? Je le répéte encore une fois, il est honteux qu'un pays dans lequel les libertés les plus élémentaires sont bafouées aít pu étre ad­ mis dans des organismes comme l ’O.N.U. et l’U.N.E.S.C.O., alors qu’il aurait dft disparaitre en méme temps que les régimes gráce auxquels ¡I assume le pouvoir. » Nous sommes ici, dit Debunne, pour défendre la peau d’Abarca, comme l'a dit mon camarade Cudell, mais au-delá d’Abarca nous devons défendre des millions d'Espagnols qui ne vivent pas comme on doit vivre. C’est notre devoir de défendre les Espugnols qui s’opposent au régime de Franco; c’est une dette que nous avons envers le pcuple espagnol, ne l’oublions pas ! » Certaines personnes censurent les actlons comme celle dont on veut rendre responsable Abarca; d'autres prétendent que ce n'est pas en iso­ lant l’Espagne qu'on facilitera la libéralisation du régime et c ’est avec ce prétexte qu’ils n ’admettent pas qu’on empéche le tourisme vers ce pays. Je ne sais pas si Abarca est coupable ou innocent du délit dont on l’accuse, peu importe, car moi j ’approuve tous les actes qui tendent à renverser ce régime odieu x, car pour renverser un tel régime d'oppression, tout se justifie et on ne peut s’en prendre à personne sinon au régime lui-méme. » Je crois que l’Espagne est un beau pays, c’est certainement un pays à visiter, mais je ne comprends pas comment on peut aller passer FEUILLETON D’« E SP O IR » des vacances en Espagne. Ceux qui veuient se trouver bonne conscíence sont-ils si certains de faire du travail constructif ? Je regrette beaucoup, mais moi jamais je ne mettrai les pieds en Espagne sous le régime de Franço ! » Debunne concluí en disant que nous ne devons avoir aucun rapport avec l’Espagne, méme pas touristique ! Avant de céder la parole au deuxiéme orateur, Guy Cudell donne lecture de quelques messages d’adhésion, parmi lesquels une lettre de Un aspeet du meeting. Camille Huysmans, sénateur socia- Gréve, lors d’un meeting de protes­ liste, qui s’excuse de ne pas avoir taron sur l ’extradition d’Abarca pu étre présent, mais qui dit étre qui eut lieu à Liège; c ’est un mili­ de tout cçeur avec les manifestants, tant de la gauche socialiste, un mili­ une lettre de la F .I .J.L , et de la tant infatigable qui sç donne à fond Federación de Mujeres Libres''Espa­ à tout ce qu’il entreprend. Le róle ñolas, exilées en Grande-Bretagne de Le Gréve, dans ce meeting, est et une lettre du Núcleo de Bélgica surtout la défense d’Abarca et la de la C.N.T. espagnole en exil. Tou- défense du droit d’asile; c ’est pour tes ces lettres manifestent, une fois cela qu’aprés avoir déclaré étre de plus, leur solidarité avec Abarca, pleinement ¡dentifié avec ce que De­ protestent contre la longue arresta­ bunne a dit avant lui, il enchaine ro n de ce camarade, remercient le sur les conditions et sur les raisons Comité d’Action contre le Néo-colo- de l’arrestaron de Francisco Abarca, (i Abarca, dit Le Gréve, a été arnialisme et le Fascisme, qui, depuis Numero 15 COLLEOiVISdTIONS I/o e u v re co n stru ctiv a de la R év o lu tio n E sp agn ole ¡ saaaaaaaíuvuw le premier jour, méne campagne con­ tre l’extradition du jeune libertaire, et enfin envoient des salutations fraternelles à toutes les organisations de jeunesse et des travailleurs qui ont manifesté leur solidarité avec la cause, non pas seulement d’Abarca, mais de l ’antifascisme espagnol en général. La parole est ensuite donnée à Pierre Le Gréve, président de la Section Enseignement de la C.G.S.P. et membre du Comité organisateur du meeting. Nous avons déjá entendu Le (Recueil de Documents) Editions C.N.T. - F.A.I., 1937. Elimination des éléments factieux ou bourgeois. — Le rapport sulvant nous donnera un aperçu de la situa­ tion actuelle desdits éléments. De la totalité des bourgeois que comptait la Catalogne, soit quelque 20.000 unités et dont le foyer principal était Barcelone avec 5.000 d’entre eux : 10 % sont restes dans les fabriques, travaíllant com­ me simples ouvriers. C’est un des aspeet de la collectivisation; 40 % ont été éliminés de la cauche sociale; 50 % ont fui à l’étranger ou se cachent. L a proportion des gérants de fabriques ou d’ateliers écartes pour leurs idées ou leur action contrerévolutionnaire se monte à 30 % (Sindicato Unico Fabril y T e x til-C .N .T .). Parmi les ouvriers 12 à 14 % ont subi le méme sort pour les mémes raisons. Dons pour les victimes du fascisme. — La S.U.F.T. a versé jusqu’á ce jour au Comité pour les victimes du fascisme 2.500.000 pesetas. Par suite de la diminution du travail, résultat du manque de matiéres pre­ mieres, les dons qui étaient de 110.000 pesetas par semaine sont tombés à 55.000 pesetas. Nous donnons ci-dessous le détail des versements que fa it au Comité des Milices un affilié de la C.N.T. rété dans des condirons laches. Abarca est tombé dans un piége, tendu par un petit foncronnaire qui s’apparente beaucoup au fascisme et si nous sommes ici ce soir, c ’est justement pour pressionner l’opinion publique et l ’informer sur l ’affaire Abarca, car l ’afiaire Abarca est devenue un symbole. » Je ne pense pas, dit Le Gréve, qu’il y ait en Belgique des accords policiers avec l’Espagne fasciste; n’empéche qu’il y a quelques semaines des affiches anüfranquistes en provenance dç France et éditées par le Comité pour l’Espagne Libre ont été saisies à leur entrée en Belgique, et puis il y a aussi l’arrestation d’Abarca. Tout ceci nous amène à réfléchir. » Je répéte que je ne pense pas qu’il y ait des accords en Belgique, mais il y a certains pays d’Europe qui les ont. Le Gréve dénonce les accords policiers qu’il y a entre la France et l’Espagne, qui constituent monnaie d’échange des réfugiés espa­ gnols avec les membres de l’O.A.S. Ce n’est. pas pour ríen que M. F'rey est alié en visite á Madrid et que le général Aillerct est alié aussi s’entretenir avec le général espagnol Ca­ milo Vega Alonso. Les journaux français qui, à l’époque des entretiens, ont donné des comptes rendus, laissaient entrevoir qu’eílectivement des accords étaient conclus. » La suite, .-.ous la connaissons : vaste répression policiére en France dans les milieux anarchistes espa­ gnols réfugiés, suivies d’un grand nombre d’arrestations dans ces mémes milieux. » C’est juátement pour échapp r à la répression que la pólice française exerçait dans les milieux libertaires, qu’Abarca s’est réfugié chez nous et qu’il s’est justement présenté à nous pour l’aider à régulariser sa situation en Belgique. Je crois que nous sommes un peu res­ ponsables de son arrestation; je crois parfois que nous l’avons mal orienté, car nous croyons qu’en Belgique on avait une autre idée du droit d’asile... » Abarca a été arrété le n octobre, dans le plus grand secret et ce Collectivisation. — Presque toute l ’industrie textlle esti collectivisée en Catalogne. Nous donnons ci-aprés la structure des organisations collectives créées par les syndicats ouvriers. b) STR U C TU R E D ES ORGANISATIONS COLLECTIVES DANS LTN D U STRIE T E X T IL E Quand lis auront implanté la collectivisation, les Co­ mités de Contróle devlendront des Comités techniques administratifs. Ces Comités seront nommés par les travailleurs de la fabrique réunis en assemblée générale convoquée par le Comité de fabrique et par la section approprlée du syndicat. Les Comités seront composés de neuf camarades au máximum e t de trois au mínimum; leur composltíon assurera la représentation permanente des eadres tant technique que manuels. Dans ces Comités seront aussi représentées différentes branches industrielles qui coexistent dans la fabrique. Une fois constitués Us se diviseront de la íaçon suivante: Io 2o 3o 4o Départament intérieur, Statistique, Economie et Finances, Relations. Mission du Département intérieur a) Tenue des machines en bon état de fonctionnement et dans les conditions de séourité nécessaire; b) Tenue des locaux de travail alnsi que les vestlaíres selon les règles de l’hygiéne moderne; c> Distribution du travail par sections et toutes qües­ tions d’ordre technique, qui étaient jusqu’á ce jour entre les mains des directeurs. Mission du Département de Statistique a) Matiéres premiéres nécessaires par mois et par an. b) Machinerie par catégorie et rendement. c) Nombre d’ouvriers manuels et techniciens p ar spécialité. d) Tous détails complémentaires non prévus dans cette liste et útiles à la bonne marche de l’industrie. f TE1N TU RERIE : Mission du Département d’Economie et de Finances Chaqué ouvrier verse 5 pesetas par semaine pour les / victimes du fascisme et pour les milices. a) Contróle de la situation financiére de Xa fabrique. b) Payer des salaires à tous les travailleurs, manuels FILA TU R E & T ISSA G E : et techniciens. c) Réglement de toutes les opérations, telles que les 5 % des salaires, pour les ouvriers qui travailient a réparations de machines, la conservation des édiflices, etc. semaine réduite; d) Economie au bénéfice de la collectivité, de tout ce 10 % des salaires, pour les ouvriers qui travailient à qui, dans le régime antérieur, constituait le superflu et semaine entiére; l ’inutile. 15 % des salaires, pour les ouvriers qui perçoivent des e) Fixation des prix de revient de fabrication. salaires supérieurs à 100 pesetas fiar semaine. n est que le 28 janvier que son ar­ restation a été révélée au public, non pas gráce à un communiqué officiel, mais gráce à notre conférence de presse. !> C’est justement ce secret qui entoure i’affaire Abarca qui nous a fait parfois craindre une issue fatale. On arréte Abarca comme si l’on vivait à une époque oü l ’on peut embastiller les gens 1 » Abarca faisait la gréve de la faim depuis plus de quinze jours et le directeur de l’établissement pénitencier et les médecins de la prison l ’ignoraient toujours ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Ne voulait-on pas se débarrasser d’Abarca dans le plus grand secret ? » Le Gréve poursuit, pour situer l ’affaire juridique. La procédure d’exequatur est maintenant terminée par suite du rejet du pourvoi en Cassation. m L ’affaire Abarca doit passer dans les tout prochains jours devant la Chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Bruxelles qui, elle, doit donner un avis à l ’intention du Ministre de la Justice qui seul est habilité pour décider de la suite réservée. C’est-á-dire que le Ministre de la Justice ne doit pas s’astreindre k l ’avis de la Cour d’appel et lui seul peut décider, en son áme et conscience. i) Nous avons vu ces derniers jours comment un ex-membre de l’O.A.S. a été exfradé de Belgique; il s’agit de Cabannes de la Prade, réclamé par le gouvemement français. Mais cela ne peut constituer un précédent. car Cabannes de la Prade, s ’il a été extradé, il le doit à cette fameuse loi de 1856 qui excluí les auteurs d’attentats contre un chef de l’E tat ou un membre de sa famille. Disons, en passant, que cette loi fut imposée à la Belgique par un autre (Suite en page 6 ) lournal imprimé sur les presses de la SOC1ETE GENERALE D’ IMPRESSION (Coo’pératlve Ouvrlére de Productlon) Ateliers 61, rué des Amldonnler» Téléphone : 22-89-73 — TOULOUSB Directeur-Gérant t A. TURMO f) Rapports exaets sur les présences ou absences. que celles-ci soient motivées par la maladie ou 1’accident. f Mission du Département de Relations a) Le département sera le Secretariat du b) II se m ettra directement en relations Comité local de l’industrie et avec le Comité de pour toutes les affaires qui concernent l’ordre c) C’est lui qui aura à sa charge toutes devant étre traitées de Comité à Comité. Comité. avec le fabrique syndical. affaires Additif Dans les fabriques comprenant un très petit nombre d’ouvriers et oü le comité pourra étre reduit à trois, quatre ou cinq camarades, ceux-ci constitueront, néanmoins, les mémes départements, quitte à remplir, chacun, plusieurs fonctions. Dans les communes oü se rencontrent seulement une ou deux fabriques et oü l’on n ’envisage pas la nécessite de creer un Comité local, ces fabriques seront rattachées au Comité de Región ou de Zone. Le Comité de rela­ tions de chaqué fabrique étant dans l’obligation de conserver des rapports étroits avec ce Comité, puisque c’est à celui-ci qu’incombera la táche de faciliter tout ce qui sera nécessaire à la bonne marche de la fabrique. Comités Locaux d’Industrie. __ Structure. Dans ces Comités seront représentées toutes les bran­ ches d’industrie qui existent dans la localité. Us seront divises en sections ou en départements et chaqué département, d’accord avec le syndicat de l’in­ dustrie, pourra disposer de tout le personne) technique et bureaucratique nécessaire. Départements Io 2o 3o 4o 5o 6o Relations; Economie et Finances; Statistique; Emmagasinage; Ordonnance du travail; Initiatives privées et individuelles. Ce Comité sera élu par tous les Comités techniques. administratifs des fabriques locales et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale du Syndicat de toute lTndustrie. Le Secrétariat général sera formé par le département des relations. Ce Secrétariat convoquera les réunions pléniéres. A oes réunions pourront assister le ou les represen­ tants du Syndicat avec faculté d’information, de délibération et de droit au vote. Le Secrétariat général du Comité local aura l’obligation de íoum ir aux Comités centraux des Syndicats les statistiques de toute la production, ainsi que l’é ta t des sorties et des rentrées e t le résultat de toutes ces obeervations útiles à la collectivité. (A SU1VRE).